BlogRamener le cerveau à un équilibre sain Ramener le cerveau à un équilibre sain Date d'affichage : 18 juill. 2016 Dr. Natasha Radhu De plus en plus, les scientifiques qui étudient le cerveau pensent que l’une des raisons pour lesquelles les anomalies et les maladies se développent est le résultat d’un déséquilibre dans deux types de circuits, ou processus, qui régulent le flux d’informations entre les cellules du cerveau. Au Toronto Western Research Institute, la neurophysiologiste Natasha Radhu utilise la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) pour étudier ces deux processus, les circuits excitateurs et inhibiteurs du cerveau. Elle cherche à déterminer si un déséquilibre dans les circuits du cortex moteur, la partie du cerveau qui régit les mouvements, est lié à la maladie de Parkinson. Radhu a récemment reçu une bourse de recherche fondamentale Porridge for Parkinson’s (Toronto) de 80 000 dollars sur deux ans du programme de recherche de Parkinson Canada pour poursuivre cette recherche. La SMT consiste à utiliser une bobine magnétique pour générer une impulsion électrique qui stimule les cellules du cerveau. Radhu et ses collègues placent la bobine sur le cortex moteur dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les impulsions provoquent des contractions des muscles de la personne étudiée, contractions que les chercheurs mesurent. En excitant ou en inhibant les secousses musculaires, les chercheurs peuvent mesurer indirectement les circuits excitateurs et inhibiteurs du cerveau. Elle compare les mesures des personnes atteintes de la maladie de Parkinson à celles des personnes qui n’en sont pas atteintes. « C’est l’équilibre de ces deux (circuits) qui indique un fonctionnement sain du cerveau », explique Radhu. Mme Radhu mesure le degré de mouvement qui se produit chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson lorsque la SMT stimule leur cortex moteur pendant qu’elles prennent des médicaments à base de lévodopa et lorsqu’elles n’en prennent plus. Elle teste sa théorie selon laquelle, lorsque les personnes ne prennent plus de médicaments et qu’elles présentent des tremblements, une rigidité ou une immobilisation de la démarche, elle observe une activité accrue dans les circuits excitateurs du cerveau. Dans le même temps, les circuits inhibiteurs qui arrêtent ou calment le flux d’informations vers les cellules du cerveau seront moins actifs. Mme Radhu pense que ses travaux démontreront que lorsque les deux circuits ne sont pas équilibrés, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ne peuvent pas calmer les signaux rapides envoyés à la zone du cerveau qui dirige les mouvements. En étudiant la manière dont la lévodopa affecte et modifie le cerveau, Mme Radhu espère voir dans quelle mesure le médicament est efficace et s’il améliore les symptômes. Elle espère également que cette mesure de l’activité cérébrale permettra un jour de diagnostiquer la maladie de Parkinson. « Si nous sommes en mesure d’affirmer que certains médicaments peuvent rétablir ces mécanismes d’apaisement et ramener le cerveau à un équilibre sain, nous pourrions recommander d’utiliser davantage ces médicaments », explique-t-elle. Regardez notre entretien avec le Dr Radhu et découvrez d’autres chercheurs récemment financés par le programme de recherche de Parkinson Canada. https://www.youtube.com/embed/Rt_VaHkF4Y0 Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 10 mars 2025 Changer le cours de la maladie de Parkinson : Explorer les progrès de la recherche sur les thérapies modificatrices de la maladie 8 mars 2025 Ré-illustration d'un stéréotype : Les femmes aussi peuvent être atteintes de la maladie de Parkinson 31 janv. 2025 Une plongée dans la troisième réunion annuelle sur les troubles du mouvement