Dr. Sarah Lidstone
University Health Network

La Movement Disorders Clinic de l’University Health Network de Toronto figure parmi les meilleures cliniques au monde pour le traitement de la maladie de Parkinson. Au cours de sa bourse, le Dr Sarah Lidstone étudiera les moyens d’améliorer le traitement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, notamment en étudiant des modèles de soins novateurs en Europe et au Royaume-Uni. Financée par Pedaling for Parkinson’s en l’honneur du Dr Peter George Morse, elle espère construire un réseau de professionnels paramédicaux centré sur le patient et spécialisé dans la maladie de Parkinson, qui traite le patient dans sa globalité.

La clinique des troubles du mouvement du Toronto Western Hospital est un leader mondial dans le traitement de la maladie de Parkinson. C’est pourquoi le Dr Sarah Lidstone est impatiente d’apprendre des collègues qui l’encadreront.

Mme Lidstone, neurologue, étudie la maladie de Parkinson depuis 18 ans, notamment en tant que chercheuse avant d’obtenir son diplôme de médecine.

La chose la plus importante qu’elle ait apprise est que la maladie de Parkinson « … n’est pas seulement un trouble du mouvement », dit-elle. « C’est toute la vie des gens qui est affectée.

Bien que l’on pense souvent que la maladie de Parkinson touche les personnes âgées, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un stade précoce ont entre 30 et 40 ans lorsqu’elles sont diagnostiquées. La maladie affecte leur carrière ainsi que la vie de leurs aidants et modifie la dynamique familiale.

Au cours de son stage, Mme Lidstone prévoit d’apprendre de son superviseur, le Dr Anthony Lang, comment mettre en place une clinique prospère. Elle espère ajouter des outils technologiques innovants pour soigner les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans tous les aspects de leur vie. Ses recherches sont rendues possibles grâce à une bourse clinique de 50 000 dollars sur un an du programme de recherche de Parkinson Canada, financée par Pedaling for Parkinson’s en l’honneur du Dr Peter George Morse.

« La technologie existe pour surveiller les tremblements des gens, par exemple. Pourquoi ne l’utilisons-nous pas en clinique ? », demande-t-elle.

Bien que la clinique du Toronto Western Hospital soit à la pointe de la technologie, elle n’est pas toujours accessible aux personnes situées en dehors de la ville. Après sa bourse, Mme Lidstone prévoit de créer un réseau de professionnels de la santé, notamment des travailleurs sociaux, des infirmières, des physiothérapeutes et des orthophonistes. Ils seraient formés à la clinique, mais se spécialiseraient dans le traitement de la maladie de Parkinson dans leur communauté d’origine.

Elle prévoit de se rendre aux Pays-Bas, en Écosse et aux États-Unis pour y étudier les réseaux pluridisciplinaires.

En fin de compte, M. Lidstone espère qu’une approche multidisciplinaire permettra aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson de recevoir les soins dont elles ont besoin pour tous les aspects de la maladie.

« Ma vision est de devenir un leader mondial dans le domaine des méthodes réellement innovantes de traitement des patients atteints de la maladie de Parkinson. Il s’agit notamment d’impliquer activement un physiothérapeute dès le début de l’évolution de la maladie, de faire appel à un travailleur social et de mettre l’accent sur l’éducation des patients au sujet de leur maladie. Cela permet de responsabiliser les patients », ajoute-t-elle.

Mme Lidstone s’intéresse à la maladie de Parkinson depuis ses études de premier cycle, lorsqu’elle a été fascinée par la manière dont les changements dans le cerveau correspondent aux symptômes de la maladie.

Elle noue des relations étroites avec ses patients.

« Il est très gratifiant d’avoir l’occasion de poser des questions aux gens sur tous les aspects de leur vie et de faire quelque chose pour les aider dans tous ces domaines », déclare M. Lidstone.

« Ce sont ces relations à long terme avec les patients que j’aime et qui me donnent envie de venir travailler tous les jours.

Lidstone espère également étudier les soins existants par rapport aux soins multidisciplinaires pour voir lesquels donnent de meilleurs résultats.

Découvrez d’autres chercheurs récemment financés par le programme de recherche de Parkinson Canada en visitant la section recherche du site www.parkinson.ca.