À la fin du mois de mars, Parkinson Canada a mené des discussions pendant deux jours (article en anglais) sur l’état actuel et futur de la recherche sur la maladie de Parkinson.
Les réunions ont rassemblé des médecins-cliniciens, des chercheurs, des personnes vivant avec la maladie de Parkinson, ainsi que d’autres organismes de lutte contre la maladie de Parkinson, et avaient les objectifs suivants:
- Déterminer les tendances actuelles et émergentes portant sur la recherche fondamentale et clinique sur la maladie de Parkinson;
- Explorer les stratégies pour tirer profit de nos investissements en recherche et accroître leur impact, possiblement par l’entremise de partenariats avec d’autres organismes de lutte contre la maladie de Parkinson.
S’assurer que les personnes touchées par la maladie de Parkinson participaient aux discussions était un élément crucial de ces réunions et une grande leçon. De façon catégorique, le milieu de la recherche a convenu que la participation de ces personnes à toutes les étapes du processus de recherche était indispensable pour sa réussite. Chez Parkinson Canada, nous adhérons sans réserve à ce point de vue et œuvrons sur des plans visant à officialiser votre rôle dans le processus de recherche.
Jour 1 : État actuel de la recherche sur la maladie de Parkinson et projets à venir
La première journée était consacrée à la compréhension du programme de recherche actuel de Parkinson Canada, ainsi qu’aux tendances et possibilités futures en la matière. La Dre Susan Fox et Maxime Rousseaux ont partagé des présentations informatives.
Les deux chercheurs ont parlé de la valeur des biomarqueurs dans le diagnostic, et la mise en place du traitement de la maladie de Parkinson lors de ses premiers stades. La Dre Fox a parlé du traitement des symptômes non moteurs et des thérapies personnalisées, puisque la maladie de Parkinson peut être si différente d’une personne à l’autre. M. Rousseaux a souligné l’importance d’inclure la communauté de Parkinson dans la recherche ainsi que la valeur de la collaboration entre les chercheurs et les institutions partenaires.
Un autre thème central portait sur la valeur et le soutien apporté par les bourses de recherche clinique. Tous les domaines de notre programme de recherche actuel étaient privilégiés, mais le public était fermement convaincu que le soutien des bourses de recherche clinique est un recours efficace pour s’assurer que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson aient accès à un diagnostic et à des soins en temps opportun — étant donné que les délais pour voir un spécialiste sont très longs partout au pays. La moitié des participants ont indiqué que les bourses de recherche clinique étaient la mesure la plus efficace du programme de recherche actuel de Parkinson Canada.
Jour 2 : Accélérer le développement des traitements de la maladie de Parkinson
La deuxième journée était consacrée à l’exploration du rôle que les organismes de bienfaisance qui œuvre en santé peuvent jouer dans l’accélération du développement et de la commercialisation des traitements contre la maladie de Parkinson, notamment grâce à des partenariats et des collaborations. Parkinson’s UK, Milken Institute et The Cure Parkinson’s Trust ont donné des présentations sur les collaborations et partenariats innovateurs actuellement en cours au sein de ces organismes. Ils réalisent des choses vraiment intéressantes grâce aux partenariats avec l’industrie pharmaceutique et d’autres organismes, et ces présentations ont suscité une grande réflexion pour plusieurs.
La valeur du Réseau Parkinson canadien ouvert (financé en partenariat avec Brain Canada) dans le soutien des nouvelles découvertes a été soulignée, et un nouveau partenariat avec Critical Path for Parkinson’s a été abordé. Ces deux projets contribuent à élargir l’incidence de la recherche sur la maladie de Parkinson au Canada et à l’étranger.
Prochaines étapes
L’information rassemblée au cours de ces présentations sera utilisée pour éclairer le Conseil consultatif clinique et de recherche, ainsi que le conseil d’administration de Parkinson Canada lorsqu’ils se pencheront sur le programme de recherche à l’avenir. La première journée a grandement contribué à définir les enjeux prioritaires concernant la maladie de Parkinson, alors que la deuxième journée a permis de présenter de nouvelles façons de réfléchir à comment nous investissons en recherche, y compris la possibilité d’apporter une contribution plus importante, plus rapidement.
Au cours des prochains mois, nous utiliserons ces informations pour nous assurer que le programme de recherche de Parkinson Canada maximise vos investissements. Mais surtout, nous continuerons de chercher des façons de placer les personnes atteintes de la maladie de Parkinson au cœur de la recherche, et de tout ce que nous faisons.