L’Actualité Parkinson du mois d’avril : Le problème du diagnostic

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De nombreux Canadiens sont obligés de subir de longs délais d’attente de deux ans ou plus pour un diagnostic de la maladie de Parkinson, ce qui entraîne une dépression et une anxiété graves.

Vous savez que quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas ce que c’est. 

Vous avez tous ces diagnostics potentiels qui se bousculent dans votre tête. Dans une quête désespérée de réponses, vous passez des heures sur Internet. Mais cela ne fait qu’accroître votre stress.   

Vous ne pouvez pas résoudre un problème si vous ne connaissez pas sa nature. Et donc vous attendez… et vous attendez… et vous attendez.

Malheureusement, c’est l’histoire de beaucoup trop de personnes vivant au Canada aujourd’hui. À l’heure actuelle, les Canadiens attendent souvent de six mois à plus de deux ans avant d’obtenir un diagnostic formel de la maladie de Parkinson par un spécialiste. 

Beaucoup d’entre vous savent, ou peuvent imaginer, à quel point ces longs délais d’attente peuvent être désastreux pour le bien-être physique et émotionnel d’une personne. L’accès tardif à un diagnostic, à des informations et à un traitement peut entraîner une aggravation des symptômes, une perte d’emploi et une incapacité à poursuivre des activités normales. Cela peut également provoquer une dépression et une anxiété graves. 

En revanche, un diagnostic précoce et la mise en place immédiate d’un traitement peuvent réellement améliorer la qualité de vie d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson. Cela peut faire la différence et permettre à une personne de cuisiner et de faire sa lessive elle-même, de participer à des réunions de famille et même de conserver son emploi. 

C’est pourquoi, ce mois-ci, nous avons décidé de mettre en avant des histoires de diagnostics difficiles dans l’Actualité Parkinson, en ligne, et dans notre campagne du mois de sensibilisation à la maladie de Parkinson dans les médias.

Le temps est venu d’améliorer les technologies de diagnostic et de faire pression pour un meilleur accès aux spécialistes des troubles du mouvement afin d’obtenir un diagnostic précis et des soins spécialisés pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. 

En plus de ces histoires, nous préparons d’autres actions. Parkinson Canada organise une série de tables rondes en mai et juin pour discuter des problèmes du système de soins par rapport à la maladie de Parkinson. Cela nous permettra de développer des recommandations claires pour le gouvernement. Apprenez-en davantage sur ce processus et inscrivez-vous pour recevoir un rapport sur ces réunions afin de pouvoir participer à notre appel à l’action cet été à l’adresse suivante : https://www.parkinson.ca/fr/impliquez-vous/priorites-actuelles/faire-entendre-sa-voix-sur-un-meilleur-acces-aux-soins/.  

Le Canada connaît l’un des taux les plus élevés de prévalence de la maladie de Parkinson, la maladie neurologique qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Il est temps d’agir. 

Merci d’avoir lu le numéro de ce mois-ci. N’hésitez pas à partager vos propres histoires de diagnostic ou d’accès limité dans les commentaires d’un article auquel vous pouvez vous identifier, et ajoutez votre voix au chœur croissant des Canadiens qui demandent un meilleur accès aux soins. 


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