BlogLa valeur de la recherche fondamentale : découvrir les liens avec la maladie de Parkinson La valeur de la recherche fondamentale : découvrir les liens avec la maladie de Parkinson Date d'affichage : 14 juin 2016 Dr. Geoffrey Hesketh La beauté de la recherche fondamentale réside dans le fait que, parfois, lorsque vous ne le cherchez pas, vous faites une découverte qui répond à une question essentielle dans un domaine entièrement nouveau ou différent. C’est ce qui est arrivé au Dr Geoffrey Hesketh. Le Dr Hesketh, biologiste cellulaire, étudiait la manière dont les protéines se déplacent dans les cellules pour arriver à leur surface dans l’ordre requis pour accomplir leur travail. Il se concentrait sur les protéines Rétromères, un groupe de protéines qui travaillent ensemble pour amener les protéines de transport de leur point de départ aux endroits corrects qui leur permettent d’envoyer et de recevoir des signaux de communication. D’autres chercheurs avaient déjà découvert que les formes endommagées d’une protéine particulière du groupe – une protéine appelée VPS35 – entraînaient la maladie de Parkinson. Les travaux du Dr Hesketh ont révélé que neuf autres gènes associés à la maladie de Parkinson font également partie du groupe Retromer. Cette découverte indique que ce groupe de protéines joue un rôle essentiel dans la cause de la maladie de Parkinson. Aujourd’hui, le Dr Hesketh, qui a recentré son projet sur la maladie de Parkinson, utilise une technique appelée spectrométrie de masse pour passer au crible toutes les protéines du groupe Retromer. Il souhaite identifier toutes les protéines avec lesquelles elles communiquent, car elles pourraient également être impliquées dans la maladie de Parkinson. Le Dr Hesketh a récemment reçu une bourse de recherche fondamentale de 100 000 dollars sur deux ans du programme de recherche de Parkinson Canada pour poursuivre cette recherche. La prochaine étape pour les chercheurs est de comprendre comment et pourquoi, lorsque les choses tournent mal dans le groupe Retromer, la maladie de Parkinson apparaît. Une théorie veut que tout défaut dans la voie Retromer entraîne une diminution du nombre de protéines arrivant aux bons endroits à la surface des cellules cérébrales, ce qui pourrait perturber la communication entre les cellules. Cela pourrait perturber la communication entre les cellules. Les cellules qui produisent de la dopamine – la substance chimique du cerveau qui agit sur les mouvements – pourraient être plus sensibles à cette perturbation. « Il se peut aussi qu’après avoir perdu leurs connexions avec les cellules voisines, ces cellules (dont les protéines Retromer sont endommagées) se ratatinent et meurent », explique le Dr Hesketh. « Savoir exactement ce qui ne va pas au niveau cellulaire est essentiel pour la conception de tout futur médicament destiné à traiter la maladie de Parkinson », ajoute-t-il. Il est passionné par la nécessité de la recherche fondamentale et de ses conséquences involontaires, plutôt que de ne financer que la recherche ayant des applications médicales ou industrielles directes. « Vous pouvez parfois en apprendre beaucoup plus sur un processus pathologique lorsque vous ne savez même pas que vous étudiez cette maladie », déclare-t-il. « Je pense que j’en suis un bon exemple. Le mois dernier, le Dr Hesketh a été invité à assister à un symposium du conseil consultatif scientifique de Parkinson Canada, au cours duquel les membres ont présenté leurs recherches les uns aux autres. Vous pouvez visionner ci-dessous notre entretien avec le Dr Hesketh, enregistré après cette réunion. Vous pouvez également vous renseigner sur d’autres chercheurs financés par le programme de recherche de Parkinson Canada. https://youtu.be/m1YggBeQFdA Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 10 mars 2025 Changer le cours de la maladie de Parkinson : Explorer les progrès de la recherche sur les thérapies modificatrices de la maladie 8 mars 2025 Ré-illustration d'un stéréotype : Les femmes aussi peuvent être atteintes de la maladie de Parkinson 31 janv. 2025 Une plongée dans la troisième réunion annuelle sur les troubles du mouvement