BlogEnseigner à l’enseignant : un clinicien canadien spécialiste de la maladie de Parkinson en pèlerinage Enseigner à l'enseignant : un clinicien canadien spécialiste de la maladie de Parkinson en pèlerinage Date d'affichage : 15 oct. 2019 Melissa Mackenzie, FellowInstitute for NeurologyUniversity College London Après avoir terminé son internat en neurologie à Vancouver, Melissa Mackenzie passe une année supplémentaire en tant que boursière à l’Institut de neurologie de l’University College de Londres, un centre pionnier dans le traitement de la maladie de Parkinson. Elle compte sur cette expérience non seulement pour améliorer la façon dont elle traite ses propres patients, mais aussi pour l’aider à acquérir l’expertise nécessaire pour enseigner et améliorer les normes cliniques dans l’ensemble du domaine. Sa formation est rendue possible grâce à une bourse de recherche clinique du programme de recherche de Parkinson Canada, d’un montant de 50 000 dollars sur un an. Parmi les outils les plus élémentaires utilisés par un médecin pour vérifier les réflexes d’un patient atteint de la maladie de Parkinson, on trouve une tige étroite à tête circulaire, que les médecins utilisent pour sonder les muscles d’un individu à des endroits clés. Ce dispositif est connu sous le nom de marteau Queen Square, du nom de l’Institut de neurologie de l’University College de Londres, où il a été inventé au19e siècle. En fait, comme tout praticien qui manipule le marteau devrait le savoir, cet établissement a été l’une des premières institutions médicales modernes à traiter les troubles du mouvement de manière formelle. Le Dr Melissa Mackenzie, neurologue qui utilise régulièrement le marteau dans le cadre de son travail, est depuis longtemps fascinée par Queen Square, qu’elle considère comme une destination lui permettant d’en apprendre davantage sur la pratique clinique. « C’est un endroit où vous pouvez apprendre des experts qui ont un cachet certain dans le domaine de la neurologie et des troubles du mouvement », dit-elle. Alors que Mackenzie approchait de la fin de son internat de cinq ans à l’université de Colombie-Britannique, elle s’est engagée à obtenir une bourse clinique d’un an à Queen Square, à Londres, en Angleterre. Cette expérience lui permettrait d’améliorer sa propre capacité à traiter les patients, d’enseigner et d’améliorer les normes cliniques pour tout le monde. Sa formation est rendue possible grâce à une bourse de recherche clinique du programme de recherche de Parkinson Canada, d’un montant de 50 000 dollars sur un an. « La bourse est vraiment un moment fantastique pour partir et acquérir des compétences à l’étranger et voir comment d’autres personnes font les choses, comment d’autres systèmes de santé fonctionnent, comment ils gèrent les patients, ce qu’ils font bien, ce qu’ils font mal, ce que nous pourrions améliorer dans notre centre d’origine », dit-elle. Jusqu’à présent, il a répondu à toutes ses attentes. Et aussi excitant que cela puisse être, elle anticipe déjà avec impatience son retour au Canada, où elle espère non seulement ouvrir son propre cabinet, mais aussi mener des recherches orientées vers les patients et enseigner. « Tout le monde n’a pas un neurologue spécialisé dans la maladie de Parkinson qui s’occupe de lui, et même si c’est le cas, il se peut qu’il ne le voie qu’une fois par an », explique-t-elle. « Plus nous pourrons faire passer le message aux médecins généralistes sur la manière d’aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de ne pas leur nuire, mieux ce sera pour l’ensemble du secteur. Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 15 mai 2025 Le dernier budget de l'Ontario tient compte de la défense des intérêts de Parkinson Canada 2 mai 2025 Vivre avec la maladie de Parkinson : Comment l'anxiété et la dépression sont devenues partie intégrante de mon histoire 1 mai 2025 Une entrevue avec la Dre. Margaux Teil