BlogEmplacement, emplacement, emplacement : la bonne cible pour la stimulation cérébrale profonde Emplacement, emplacement, emplacement : la bonne cible pour la stimulation cérébrale profonde Date d'affichage : 17 févr. 2016 Dr. Frederic Bretzner La stimulation cérébrale profonde (SCP) est un traitement chirurgical des symptômes moteurs débilitants de la maladie de Parkinson. Bien que la chirurgie soulage les symptômes chez certains patients, elle ne fonctionne pas bien chez d’autres. L’opération consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, puis à stimuler des zones du cerveau à l’aide d’un courant électrique. En raison du succès inégal du traitement, certains chercheurs, dont Frederic Bretzner, se demandent si le problème ne réside pas dans le groupe de cellules cérébrales stimulées. Il a récemment reçu une bourse de nouveau chercheur de 90 000 dollars sur deux ans, dans le cadre du programme national de recherche de Parkinson Canada, pour poursuivre cette recherche. Bretzner, neuroscientifique et professeur adjoint à l’Université Laval, pense que la région du noyau pédonculopontin dans le cerveau est une cible importante pour la stimulation cérébrale profonde. Cette région comprend deux groupes de neurones, dont Bretzner étudie les différentes fonctions. Les neurones glutamatergiques peuvent inciter au mouvement et les neurones cholinergiques peuvent inhiber le mouvement et l’activité musculaire. S’il détermine le rôle de chaque neurone, les recherches de Bretzner pourraient donner aux chirurgiens une nouvelle cible pour les électrodes qu’ils utilisent dans le cadre de la stimulation cérébrale profonde. « Notre hypothèse est que dans la maladie de Parkinson, il y a un déséquilibre entre les circuits excitateurs et inhibiteurs dans le noyau du pédonculopontin », explique Bretzner. Il étudie l’utilisation de la photo-stimulation pour activer ou inhiber ces groupes de neurones. Il espère montrer qu’en stimulant les neurones moteurs qui meurent ou en bloquant les neurones qui inhibent le mouvement, il pourrait observer une amélioration des mouvements et de la posture. Ses travaux pourraient également mettre en évidence les avantages de la photo-stimulation, en tant qu’alternative à la stimulation cérébrale profonde. Bretzner a toujours été fasciné par le potentiel des neurosciences à nous aider à nous comprendre les uns les autres. Bien que la technologie ne nous permette pas encore de réaliser son rêve d’enfant, à savoir lire dans les pensées des gens, ses recherches pourraient bien nous éclairer sur le fonctionnement du cerveau. Découvrez d’autres chercheurs récemment financés par le programme national de recherche de Parkinson Canada. Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 2 mai 2025 Vivre avec la maladie de Parkinson : Comment l'anxiété et la dépression sont devenues partie intégrante de mon histoire 1 mai 2025 Une entrevue avec la Dre. Margaux Teil 30 avr. 2025 Au-delà de l'accessibilité - s'adapter à l'expérience humaine complète