BlogUne nouvelle façon de mesurer la progression de la maladie de Parkinson : Imagerie de l’élagage synaptique dans les maladies de Parkinson Une nouvelle façon de mesurer la progression de la maladie de Parkinson : Imagerie de l'élagage synaptique dans les maladies de Parkinson Date d'affichage : 18 sept. 2018 Antonio Strafella, Professeur University Health Network (Université de Toronto) À l’Université de Toronto, le Dr Antonio Strafella mène des études d’imagerie sur le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Il utilise un nouveau traceur, ou produit chimique, qui peut mettre en évidence les changements dans le cerveau qui apparaissent sur les tomographies par émission de positrons (TEP). Strafella étudie la densité des synapses, ou connexions, dans les cellules du cerveau pour voir si une réduction de cette densité, mesurée au fil du temps, pourrait servir d’outil non invasif pour diagnostiquer la maladie de Parkinson ou différencier les différents types de la maladie. Bien que la maladie de Parkinson soit le diagnostic général pour des symptômes qui vont des tremblements à la rigidité en passant par des problèmes de démarche et de cognition, les chercheurs pensent de plus en plus que le terme pourrait être appliqué à une variété de conditions neurologiques apparentées mais différentes. Au Toronto Western Hospital, le Dr Antonio Strafella, neurologue et chercheur, utilise une technologie d’imagerie sophistiquée pour mettre au point une nouvelle façon de diagnostiquer et éventuellement de différencier ces différents types de maladie de Parkinson. Strafella utilise un nouveau traceur, une substance radioactive injectée dans le sang. Le traceur se lie à une protéine du cerveau, ce qui lui permet d’être visible sur les clichés d’imagerie TEP (tomographie par émission de positons). Ces examens permettront aux chercheurs de mesurer la densité des synapses, ou connexions, entre les cellules du cerveau. Avec le temps, la densité des synapses diminue chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, ce qui indique la perte de cellules cérébrales essentielles, productrices de dopamine. Le manque de dopamine est le principal moteur de la maladie de Parkinson. « Jusqu’à présent, il n’existait pas de moyen de mesurer directement ce phénomène du vivant des malades, mais seulement lors d’une autopsie après leur décès », explique M. Strafella. « Désormais, nous pouvons quantifier … le début, le milieu et la fin de la maladie, ce qui nous permet d’en mesurer la progression. M. Strafella espère que ce nouvel outil deviendra un moyen non invasif de diagnostiquer la maladie de Parkinson. Il pense également qu’il pourrait permettre aux chercheurs de distinguer les différents types de maladie de Parkinson, tels que la paralysie supranucléaire progressive et l’atrophie multisystémique. Tout aussi important, l’imagerie pourrait permettre aux médecins et aux chercheurs d’évaluer l’évolution des médicaments ou des traitements. Si un médicament est efficace pour stopper la progression de la maladie de Parkinson, par exemple, la densité des synapses devrait peu changer sur le PET scan, alors qu’elle devrait diminuer si le médicament n’était pas efficace. En tant que spécialiste des troubles du mouvement, Strafella cherche toujours à améliorer la qualité de vie des patients qu’il traite. L’un des moyens d’y parvenir est de donner aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson davantage d’informations sur le type de maladie dont elles souffrent et sur son évolution possible. « En améliorant la qualité de vie des patients, vous affectez aussi indirectement la qualité de vie de la famille, c’est-à-dire des soignants », explique-t-il. Pour en savoir plus sur d ‘autres chercheurs récemment financés par le programme de recherche de Parkinson Canada, consultez la section recherche du site www.parkinson.ca. Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 15 avr. 2025 Les Champions des façons d'être : Dre Veronica Bruno 31 mars 2025 Naviguer dans la maladie de Parkinson en tant que jeune famille : L'histoire de Vandana et Mahesh 31 mars 2025 Trouver la force dans la communauté : Mon parcours avec la maladie de Parkinson