people singing in choir

De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson éprouvent des difficultés à s’exprimer et à communiquer en raison de problèmes de mouvement des muscles nécessaires à la production de la parole. Une nouvelle étude a examiné l’effet des programmes de chorales communautaires sur la production vocale des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ils ont constaté que la chorale communautaire améliorait de nombreux problèmes vocaux rencontrés par les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, car le chant aide à renforcer les muscles nécessaires à la production vocale. Des améliorations significatives ont été constatées au niveau de la hauteur, de la durée et de l’intensité du son. L’amélioration de la production vocale peut être très bénéfique pour la communication des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle peut aider les personnes à mieux articuler leurs pensées ou leurs besoins et peut conduire à une réduction de l’isolement social des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, car elles sont plus confiantes pour engager la conversation sans craindre d’être mal comprises. En outre, les programmes de chorale communautaire sont proposés dans un cadre de groupe, ce qui augmente la participation des participants et, par extension, la probabilité de voir les bénéfices se manifester. Le programme de groupe permet également un meilleur accès aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les Drs Arla Good et Frank Russo, du département de psychologie de l’Université métropolitaine de Toronto, ont recueilli des données pour cette étude auprès de vingt-deux personnes réparties entre deux groupes de choristes. L’un des groupes était basé à Winnipeg et l’autre à Toronto. Lors des séances, les participants ont reçu des exercices spécifiques pour travailler différents éléments de la production vocale. Les sessions ont eu lieu chaque semaine et les participants ont reçu des devoirs à faire entre les sessions. « Une simple chorale communautaire a permis d’améliorer plusieurs aspects de la production vocale. Par exemple, après 12 semaines de chant, les participants pouvaient tenir une note soutenue plus longtemps et avec plus de contrôle. Selon nous, cette approche de la thérapie vocale est modulable et très agréable », explique le Dr Russo. Il est intéressant de noter que les deux groupes inclus dans cette étude ont continué à se rencontrer chaque semaine plusieurs mois après la fin de l’étude. Ces premiers résultats suggèrent que les chorales communautaires peuvent aider à résoudre les problèmes de voix dans la maladie de Parkinson. L’équipe de l’Université métropolitaine de Toronto est en train de finaliser les plans pour la prochaine phase de cette recherche. Les possibilités de participer à des études de ce type sont régulièrement communiquées sur notre site web.