BlogRésumé de la réunion du GBA1 en 2024 Résumé de la réunion du GBA1 en 2024 Date d'affichage : 26 juill. 2024 Parkinson Canada a eu le plaisir de parrainer et d’assister à la toute première réunion internationale sur le GBA1. Tenue à l’Institut Neurologique de Montréal – Hôpital, aussi connu sous le nom de The Neuro, à Montréal, du 27 juin au 1er juillet, cette réunion a été l’occasion d’échanger des idées et des points de vue. th au 29au 29Cette réunion a accueilli plusieurs excellents chercheurs, cliniciens, stagiaires et représentants de l’industrie pour discuter des nouvelles découvertes sur le rôle de GBA1 dans la maladie de Parkinson (PD). Le gène GBA1, qui code pour l’enzyme glucocérébrosidase (GCase), abrite plusieurs variantes génétiques connues pour augmenter le risque de développer la maladie de Parkinson. En fait, les mutations du gène GBA1 constituent le facteur de risque génétique le plus courant de la maladie de Parkinson, ce qui en fait un sujet d’étude important pour de nombreux chercheurs. Il est intéressant de noter que les mutations du gène GBA1 peuvent également être à l’origine de la maladie de Gaucher, qui se caractérise par l’accumulation de lipides dans certains organes, en particulier le foie et la rate, ce qui peut entraîner une réduction de la fonction des organes. Les recherches en cours sur le rôle que joue le gène GBA1 dans la MP, en particulier sur la manière dont les symptômes et la progression de la maladie évoluent dans le temps, sont essentielles pour la prise en charge clinique des personnes à risque et l’élaboration d’approches thérapeutiques appropriées pour les porteurs de la mutation GBA1. La réunion a donc constitué une première étape importante dans le partage des connaissances et la mise en place de collaborations pour faire avancer ce domaine d’étude. Il est également encourageant de constater que cet effort a été mené par l’expert canadien en génétique de la maladie de Parkinson, le Dr Ziv Gan-Or, de l’Institut de recherche en neurosciences et en santé mentale (IRSS). Le premier jour, d’importants chercheurs dans le domaine de la biologie du GBA1 ont discuté des mécanismes de la neurodégénérescence associée au GBA1 et des voies métaboliques associées au dysfonctionnement de la GCase. Une meilleure compréhension de la biologie sous-jacente de la maladie peut conduire à une meilleure découverte de biomarqueurs et à des voies alternatives pour le développement thérapeutique. Nous avons appris que dans la maladie de GBA1-PD, il peut y avoir un dysfonctionnement de l’activité des mitochondries, une partie importante de la cellule qui fournit de l’énergie pour les processus cellulaires quotidiens, et que l’altération de l’activité de la GCase peut conduire à une accumulation d’agrégats d’alpha-synucléine. Nous avons également appris qu’il pourrait y avoir une interaction entre GBA1 et LRRK2, un autre gène associé à la maladie de Parkinson. La journée s’est terminée par une session de données éclair qui a mis en évidence des candidats pour de futures thérapies GBA1 et des exposés perspicaces sur la façon dont le sexe et l’ascendance jouent un rôle plus important dans le développement de la maladie, la progression des symptômes et la prise en charge médicale de la maladie. Le deuxième jour, nous en avons appris davantage sur la génétique de la maladie de GBA1, en particulier sur la prévalence des différentes mutations de GBA1 chez les personnes d’ascendance différente. Ces discussions sont importantes à prendre en compte lors de la planification de la recherche basée sur la population, car notre paysage actuel de données favorise fortement les personnes d’ascendance européenne. Des travaux devront être menés à l’avenir pour améliorer le niveau de la recherche non européenne afin de mieux refléter la population mondiale. L’après-midi, nous avons appris comment les mutations GBA1 peuvent être classées pour déterminer si l’évolution de la maladie de Parkinson peut être légère ou grave en fonction de la mutation, ainsi que les présentations cliniques de la maladie de Parkinson GBA1, qui comprend généralement un trouble du comportement en sommeil paradoxal (RBD) et/ou une hyposmie (perte de l’odorat) des années avant le diagnostic de la maladie de Parkinson. Nous avons discuté des différentes méthodes d’identification et de détection de la MP à ces stades précoces de la progression de la maladie, et de la manière dont des initiatives telles que le G-CAN, une plateforme internationale multidisciplinaire dirigée par le Canada pour étudier le GBA1, contribueront à l’accélération du développement de biomarqueurs et de thérapies. Le troisième jour, nous avons commencé par une session de données éclair, au cours de laquelle plusieurs experts du domaine ont expliqué comment les lipides changent chez les porteurs de la mutation GBA1, ainsi que les résultats d’une étude longitudinale de 15 ans sur les personnes à risque de développer la maladie de Gaucher ou la MP, et plusieurs groupes qui visent à mettre au point des thérapies de modification de la maladie. Le reste de la journée a été consacré aux essais cliniques de la maladie de Gaucher (GBA1-PD) menés dans le monde entier. Étant donné que l’on considère généralement que les mutations du gène GBA1 entraînent une perte de la fonction de la GCase, ce qui conduit à une accumulation de lipides, plusieurs thérapies sont en cours de développement pour stimuler l’activité de la GCase, ce qui entraîne une diminution de l’accumulation de lipides et une réduction ou un ralentissement de la neurodégénérescence. Nous avons découvert des thérapies ciblant le supplément de GCase par la réaffectation d’anciens médicaments comme l’Ambroxol, la thérapie génique qui vise à remplacer ou à réparer un gène défectueux, les oligonucléotides anti-sens (ASO) et les composés de ciblage qui peuvent réparer la fonction de la GCase. Il est encourageant de constater que plusieurs de ces essais cliniques en sont aux phases 2 et 3. Au Canada, deux essais cliniques ciblant la GBA1-PD recrutent actuellement des participants, notamment un essai clinique de phase 2 utilisant une petite molécule pour augmenter l’activité de la GCase, et un essai clinique de phase 1/2 utilisant des ultrasons focalisés guidés par IRM pour permettre à une plus grande quantité de GCase d’entrer dans le cerveau afin d’en augmenter l’activité. Bien que tous ces essais soient encourageants pour le domaine, il a également été suggéré que les groupes d’essais cliniques travaillent ensemble pour réduire la redondance des essais, augmenter la taille de la cohorte et cibler des mutations spécifiques du GBA1 afin d’obtenir des résultats plus fiables et transposables. Plusieurs affiches ont été présentées lors de la réunion, dont celle du chercheur canadien Maxime Teixeira, de l’Université Laval, qui s’est vu décerner le 1e dans le concours de résumés pour stagiaires. Maxime a présenté son travail sur la dynamique de l’agrégation de l’alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson en générant un nouveau modèle permettant d’observer l’agrégation de l’alpha-synucléine en temps réel afin de mieux comprendre le rôle qu’elle joue dans la maladie. Récompensé 2 nd Emma Somerville, de l’Université McGill, lauréate d’une bourse d’études supérieures de Parkinson Canada, a présenté son travail sur la génétique de l’accumulation de lipides dans la maladie de Parkinson. Emma a présenté ses travaux sur la génétique de l’accumulation de lipides dans la maladie de Parkinson, dans le but de mieux comprendre l’interaction complexe entre la génétique, le métabolisme des lipides et la maladie de Parkinson. Lorsqu’on lui a demandé quel était son aspect préféré de la réunion GBA1, Emma a souligné son enthousiasme pour les collaborations et les nouveaux liens qui ont été établis. En effet, il y a eu plusieurs occasions de travailler en réseau et Emma est impatiente de voir ce que ces collaborations donneront à l’avenir. Parkinson Canada était fier de parrainer la réunion GBA1 et continue de financer des recherches novatrices au Canada dans tous les domaines de la maladie de Parkinson, y compris la génétique. Dans le cadre du plus récent concours annuel de recherche, une subvention pour un projet pilote a été accordée au Dr Chris Phenix, de l’Université de la Saskatchewan, afin de mettre au point de nouveaux outils très sensibles permettant de mesurer l’activité de la GCase dans le sang et la salive. Parkinson Canada s’associe également à la Michael J Fox Foundation et à Cure Parkinson’s pour conseiller l’initiative G-Can en tant que membres du comité directeur et en tant que bailleurs de fonds de la recherche, qui ont un rôle important à jouer dans l’avancement de ces travaux. Nous sommes impatients d’entendre les nouvelles passionnantes de chacun lors de la prochaine réunion et de continuer à soutenir des forums tels que ceux-ci, qui rassemblent des scientifiques, des cliniciens, des industriels et des associations de patients du monde entier pour discuter de sujets importants dans le domaine de la maladie de Parkinson. 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