scientist sitting at a desk with 3 computer screens studying images of brain scans

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont confrontées à une série de symptômes moteurs et non moteurs, dont certains peuvent être pris en charge par des médicaments dopaminergiques. Cependant, ces médicaments ont un effet variable sur les tremblements et certaines personnes souffrent d’effets secondaires liés aux médicaments, ce qui peut avoir un impact sur leur qualité de vie (QoL).

La stimulation cérébrale profonde (SCP) est un traitement innovant utilisé pour gérer les symptômes moteurs sans les effets secondaires liés aux médicaments. La SCP consiste à placer des électrodes dans des zones spécifiques du cerveau pour produire des impulsions électriques qui aident à soulager les symptômes des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson. Pour être éligible au traitement DBS, une personne doit être atteinte de la maladie de Parkinson depuis plus de quatre ans et bénéficier d’un traitement médicamenteux, mais être confrontée à des complications motrices telles que des périodes d’inactivité importantes (lorsque les symptômes réapparaissent parce que le traitement n’est pas efficace) et/ou des dyskinésies (mouvements incontrôlés et involontaires).

L’ABD est couramment utilisée comme traitement de deuxième intention pour la maladie de Parkinson, après que des médicaments ont été essayés. Plus récemment, certains experts ont proposé une utilisation plus précoce de l’ABD afin d’éviter les effets secondaires liés aux médicaments. En fait, certains essais ont montré une amélioration de la qualité de vie lorsque l’ABD était mise en œuvre avant l’apparition des symptômes moteurs.

Le principal défi du traitement DBS précoce réside dans le fait que l’évolution de la maladie de Parkinson n’est pas claire et qu’elle varie d’un individu à l’autre. L’évolution de la maladie de Parkinson n’est pas claire et est variable selon les individus. Initiative sur les marqueurs de progression de la maladie de Parkinson (PPMI) est une étude multicentrique internationale dirigée par la Fondation Michael J. Fox qui vise à découvrir des biomarqueurs susceptibles de prédire l’évolution de la maladie. Ces biomarqueurs peuvent être utiles, entre autres, en permettant de savoir à l’avance quelles personnes pourraient être éligibles à la DBS ou en bénéficier à l’avenir. est une étude multicentrique internationale dirigée par la Fondation Michael J. Fox qui vise à découvrir des biomarqueurs permettant de prédire l’évolution de la maladie. L’une des façons dont ces biomarqueurs peuvent être utiles est d’offrir un aperçu précoce des personnes qui pourraient bénéficier d’une DBS à l’avenir.

Stefan Lang, Lorraine Kalia et Suneil Kalia, entre autres experts, ont utilisé les données du PPMI pour mesurer l’évolution de la maladie de Parkinson dans deux cohortes distinctes de patients : ceux qui ont reçu plus tard un DBS (DBS+) et ceux qui n’en ont pas reçu (DBS-). Ils ont découvert que les facteurs prédictifs de base les plus significatifs pour déterminer quels patients atteints de la maladie de Parkinson allaient subir une intervention chirurgicale de DBS à l’avenir étaient les suivants : un âge plus jeune au moment de l’apparition des symptômes, un stade initial de la maladie moins grave, une présence accrue de tremblements au moment du diagnostic, ainsi que d’autres marqueurs.

Cette étude offre une opportunité unique de prédire plus tôt les patients qui pourraient bénéficier d’une DBS. Comprendre et prédire l’évolution précoce de la maladie de Parkinson et répondre par un traitement DBS précoce peut avoir des avantages profonds sur la qualité de vie des personnes vivant avec la maladie de Parkinson, y compris, mais sans s’y limiter, l’évitement des effets secondaires liés aux médicaments.

Chirurgie DBS

Source : https://neurologicalsurgery.in/ultimate-guidance-deep-brain-stimulation/