Reconnaissant que la perte de revenu et les coûts supplémentaires de la vie avec la maladie de Parkinson peuvent gravement compromettre la stabilité et la sécurité financières des personnes et des familles, la Société Parkinson Canada demande au gouvernement du Canada d’agir pour s’assurer que les personnes ne soient pas confrontées à la pression et à l’inquiétude supplémentaires de l’instabilité financière. Au nom des Canadiens atteints de la maladie de Parkinson, la Société Parkinson Canada s’efforce de répondre à deux besoins majeurs dans le domaine de la sécurité du revenu :

  • améliorer la sécurité financière des personnes et des familles qui vivent avec la maladie de Parkinson ; et
  • veiller à ce que les familles ne soient pas laissées dans la pauvreté après avoir perdu un être cher à cause de la maladie de Parkinson.

La Société Parkinson Canada recommande au gouvernement du Canada de réviser la politique financière existante afin qu’il soit plus facile pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et leurs aidants de conserver leur revenu ou de se qualifier pour des crédits d’impôt et d’autres programmes qui permettraient d’alléger certains des coûts financiers et humains associés à la vie avec la maladie de Parkinson. Les recommandations sont les suivantes :

  • la création d’un comité consultatif chargé d’orienter la réforme des revenus ;
  • l’introduction d’un crédit d’impôt remboursable pour les personnes handicapées pour les Canadiens à faible revenu ;
  • permettre aux conjoints de demander le montant pour aidants naturels afin d’aider à compenser les coûts des soins ;
  • accroître la flexibilité des prestations de maladie de l’assurance-emploi afin de permettre aux personnes souffrant de maladies chroniques de travailler à temps partiel et de recevoir des prestations partielles ;
  • harmoniser le processus de demande du crédit d’impôt pour personnes handicapées et des prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada, afin que les personnes aient accès aux programmes et services auxquels elles sont admissibles et que la sécurité du revenu soit plus facile à atteindre ; et
  • étendre les dispositions du RPC afin de protéger les revenus de retraite des aidants qui doivent quitter temporairement le marché du travail pour s’occuper d’une personne, sans avoir à s’inquiéter de compromettre leur sécurité financière à la retraite.

L’étude nationale sur la santé de la population et les maladies neurologiques permet de recueillir des informations précieuses sur l’impact de la maladie de Parkinson sur les individus, les familles et la société. Ces informations soutiendront nos efforts visant à modifier les politiques afin que les familles vivant avec la maladie de Parkinson bénéficient d’une plus grande sécurité et d’un meilleur soutien.