Par Judy Hazlett J’ai le privilège de connaître le Dr Fahn comme un médecin compatissant, qui m’a traitée en tant que patiente avec respect et compréhension. Le Dr Fahn m’a diagnostiqué la maladie de Parkinson il y a 31 ans, presque jour pour jour, et nous nous connaissons donc depuis longtemps. Quel que soit le degré de bizarrerie de mes comportements liés à la maladie de Parkinson, le Dr Fahn est toujours resté calme et imperturbable. Par exemple, je me souviens d’une fois où j’étais examinée par un résident qui n’était pas très à l’aise avec mes violentes dyskinésies. Le Dr Fahn est entré, s’est assis et a dit calmement : « Oh, vous bougez beaucoup aujourd’hui ». En s’adressant à moi en tant que personne plutôt que de traiter uniquement de la maladie de Parkinson, il m’a mise à l’aise. J’ai pu me détendre, me confier à lui et recevoir les soins dont j’avais besoin. Une autre fois, j’étais sous une table, immobile, et le Dr Fahn est entré dans la pièce, il m’a regardé sous la table et s’est agenouillé à côté de moi. J’étais stupéfait et il m’a parlé, ce qui prouve que le Dr Fahn est un homme terre-à-terre. Le Dr Fahn a consacré sa carrière à améliorer le sort des personnes atteintes de cette maladie débilitante. Il a consacré d’innombrables heures à nous observer et à nous soigner avec compassion et acharnement. Sa participation aux frontières de la recherche sur la maladie de Parkinson a toujours ajouté de la validité à ses conseils.

Personnellement, le Dr Fahn a toujours semblé avoir tout son temps pour moi. Il s’est montré extrêmement curieux de savoir comment j’allais, de connaître l’évolution de mon état. En scientifique qu’il est, il a insisté pour que les informations soient recueillies de manière cohérente et sous la forme appropriée. Il me demande comment je vais et comment va Roger, mon mari. Il m’a encouragée à poursuivre les activités que j’aime, aussi longtemps que possible. Il n’a jamais édulcoré les difficultés qui nous attendent, mais il m’a généralement donné l’espoir qu’une guérison ou, au moins, un nouveau traitement pourrait se profiler à l’horizon. Il m’a fait part des idées qui prennent forme et des progrès de la recherche, et m’a parlé des patients qui se portent bien. J’ai toujours quitté mes rendez-vous avec le Dr Fahn en me sentant encouragée et renouvelée. Une fois, alors que j’étais très lente et que je ne pouvais pas marcher, il m’a demandé si j’aimerais courir. J’ai répondu par l’affirmative. J’ai couru dans le couloir et je suis revenue vers lui. Il m’a demandé : « Qu’est-ce que ça fait ? » J’ai effrayé toute la salle d’attente en répondant « Merveilleux ! ». Il avait une lueur dans les yeux et un grand sourire sur le visage. Par-dessus tout, il a compris mon besoin de bouger. Le Dr Fahn a été un partenaire remarquable, qui m’a aidé à relever les défis de la vie avec la maladie de Parkinson. Il a fondamentalement amélioré ma vie. Merci, docteur Fahn.