L’année 2020 a été difficile pour les chercheurs dans tous les domaines, car l’incertitude a frappé les laboratoires de l’ensemble du pays, tout comme dans de nombreux autres domaines. Certains projets ont connu un ralentissement cette année, mais cela n’a pas eu d’incidence sur la détermination de la communauté canadienne de recherche sur la maladie de Parkinson qui redouble d’efforts pour trouver de meilleurs traitements et, à terme, un remède.
La vérité est que l’incertitude qui a frappé la communauté des chercheurs a également eu des répercussions sur Parkinson Canada cette année. En temps normal, nous accordons les subventions en septembre de chaque année, mais nous avons été retardés jusqu’en décembre, lorsque nous avons confirmé que la générosité des donateurs nous permettrait de répondre à la recommandation de notre conseil consultatif scientifique et de financer 20 nouvelles subventions, d’une valeur de 1 015 000 dollars en nouveaux engagements.
Le cycle 2020-2022 finance des projets dans toute une série de domaines, qui visent tous à mieux comprendre la pathologie, à mettre au point de nouveaux traitements et à améliorer la vie des Canadiens atteints de la maladie de Parkinson.
Ils comprennent :
- Une nouvelle bourse pour les troubles cliniques du mouvement visant à améliorer l’accès aux soins spécialisés pour la maladie de Parkinson.
- Une nouvelle bourse de recherche clinique destinée à encourager un plus grand nombre de médecins spécialistes canadiens qui prodiguent des soins à mener également des recherches sur la maladie de Parkinson, améliorant ainsi l’ensemble des connaissances, car ils comprennent à la fois les implications de la recherche et son incidence sur les patients.
- Cinq subventions pour des projets pilotes et deux bourses pour nouveaux chercheurs visant à aider de nouveaux projets de recherche à démarrer et à soutenir les nouveaux chercheurs à mener une carrière fructueuse dans le domaine de la maladie de Parkinson.
- Quatre bourses de recherche fondamentale qui aident de jeunes scientifiques prometteurs à explorer la recherche biomédicale sur la maladie de Parkinson. En investissant dans leur formation sur la recherche, on s’assure que davantage de jeunes chercheurs talentueux se spécialisent dans la recherche sur la maladie de Parkinson.
- Puis sept bourses pour étudiants diplômés qui soutiennent une série de projets à fort potentiel tout en encourageant les doctorants talentueux à se spécialiser dans la recherche sur la maladie de Parkinson au cours des premiers stades de leur formation.
Plus précisément, ces projets auront des répercussions potentielles sur la gestion des symptômes, la qualité de vie et le développement de nouveaux biomarqueurs. Par exemple, le projet du Dr Matthew Krause vise à étudier la stimulation électrique transcrânienne comme méthode alternative et moins invasive à la stimulation cérébrale profonde pour aider à gérer les symptômes moteurs chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dont les symptômes ne peuvent être gérés par des médicaments. La Dre Kaylena Ehgoetz Martens étudie le gel de la démarche, qui compromet la qualité de vie et l’indépendance des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, afin de cibler les situations qui pourraient conduire à des épisodes de gel et de développer des thérapies pour les prévenir. Enfin, la Dre Silke Appel-Cresswell, dont les recherches sur l’intestin pourraient permettre de développer de nouveaux biomarqueurs pour la détection des maladies et de cibler de nouvelles cibles thérapeutiques.
Lisez les résumés complets des projets sur chacun des chercheurs financés et le rôle global du programme de recherche de Parkinson Canada ici.