Réduire l’inflammation du cerveau dans la maladie de Parkinson

Shawn Hayley, professeur agrégé à l’Institut des neurosciences de l’Université Carleton et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en neurosciences, étudie une protéine du système immunitaire dans le cerveau qui peut réduire l’inflammation et favoriser la croissance cellulaire. Cette protéine, le GM-CSF (facteur de stimulation des colonies de macrophages granulocytaires), pourrait protéger les cellules cérébrales productrices de dopamine chez les personnes qui viennent de recevoir un diagnostic de maladie de Parkinson. Les chercheurs pensent que l’inflammation dans le cerveau – éventuellement causée par l’exposition à des pesticides ou à d’autres toxines environnementales – pourrait tuer ces neurones dopaminergiques.

Mâcher du chewing-gum pour améliorer la fonction de déglutition

Le Dr Mandar Jog, directeur du Movement Centre au London Health Sciences Centre, étudie les mesures objectives de l’amélioration de la déglutition chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans un établissement de soins résidentiels. Dans une première étude portant sur 20 personnes atteintes de la maladie de Parkinson, le Dr Jog, en collaboration avec les orthophonistes Angie South et Stephanie Somers, a constaté que le fait de mâcher du chewing-gum améliorait de manière significative la fréquence et la latence de la déglutition chez les patients atteints de la maladie de Parkinson en milieu hospitalier. Le Dr Jog espère que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson pourront être réapprises à avaler avec une amélioration durable. Cela pourrait constituer une solution simple et rentable pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Dr. Mandar Jog avec les orthophonistes Angie South (au milieu) et Stephanie Somers (à gauche)

Dr. Mandar Jog with Speech langauge pathologists Angie South (middle) and Stephanie Somers (left)

Mesure des niveaux de fer dans le cerveau pour un éventuel nouvel outil de diagnostic de la maladie de Parkinson

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent des niveaux plus élevés de fer dans le cerveau. À l’université de Colombie-Britannique, le Dr Alexander Rauscher, chercheur associé et expert dans une technique d’imagerie appelée imagerie pondérée par la susceptibilité (SWI), travaille avec le Dr Martin McKeown, professeur agrégé de médecine, à la mise au point d’une version améliorée de la SWI, très sensible au fer et permettant d’obtenir des images meilleures et plus nettes que celles obtenues avec les scanners cérébraux conventionnels. L’objectif de Rauscher et McKeown est d’établir un biomarqueur d’imagerie pour la maladie de Parkinson. Cela permettrait un diagnostic plus précoce et un meilleur suivi du traitement de la maladie de Parkinson.

Alexander Rauscher est chercheur associé au Centre de recherche en IRM de l'Université de la Colombie-Britannique.

Dr. Alexander Rauscher is a Research Associate at the University of British Columbia MRI Research Centre

Étude des changements de forme des structures cérébrales à la recherche d’indices pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Parkinson.

Le Dr McKeown utilise également des techniques d’IRM récemment mises au point pour évaluer la forme du cerveau afin de déterminer si certaines parties du cerveau changent de forme après l’apparition de la maladie de Parkinson et si ces changements de forme sont liés à des aspects spécifiques de la maladie. Dans le passé, la plupart des études ont porté sur les changements de volume du cerveau. Il est plus subtil d’examiner les changements de forme du cerveau. Ces travaux pourraient avoir des implications pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Parkinson.

Le Dr Martin McKeown est professeur agrégé de neurologie à l'Université de la Colombie-Britannique, au Pacific Parkinson's Research Centre (Centre de recherche sur la maladie de Parkinson).

Dr. Martin McKeown is Associate Professor of Neurology at the University of British Columbia, Pacific Parkinson's Research Centre

Impressions des auditeurs sur les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (PDF) Une recherche menée par Marc Pell, professeur agrégé à l’École des sciences de la communication et des troubles de l’Université McGill, en collaboration avec Abhishek Jaywant, stagiaire de recherche au Laboratoire de neuropragmatique et d’émotion de McGill, a révélé que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson éprouvent des difficultés sociales simplement en raison de leur façon de parler.

La conférence Donald Calne

La Société Parkinson Canada et la Société Parkinson Ottawa organisent la conférence Donald Calne le dimanche16 mai à Ottawa, Canada.

Dr. Andres LozanoLe conférencier de cette année est le Dr Andres Lozano, éminent neuroscientifique et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en neurosciences. Le Dr Lozano est actuellement professeur et titulaire de la chaire RR Tasker de neurochirurgie fonctionnelle à l’université de Toronto, à Toronto, au Canada. Ses recherches sont axées sur le développement de nouveaux traitements chirurgicaux pour les troubles neurologiques et psychiatriques, en particulier la maladie de Parkinson et la dépression. Les travaux du Dr Lozano ont fait l’objet de plus de 300 publications évaluées par des pairs et il est très cité, se classant parmi les cinq premiers au monde dans les domaines de la stimulation cérébrale profonde et de la maladie de Parkinson. Le Dr Lozano parlera des progrès réalisés dans le traitement chirurgical de la maladie de Parkinson et des perspectives d’avenir.

Fier sponsor de la conférence Donald Calne :

Pour plus d’informations, contactez Marjie Zacks au 1.800.565.3000, poste 3380 ou Hilary Evans au 613-722-9238 ou par courriel à hievans@toh.on.ca.