BlogAider les cellules à faire face au stress Aider les cellules à faire face au stress Posted Date : Jan 17, 2025 Jungwoo Yang Les protéines sont essentielles pour maintenir en vie et en bonne santé les milliards de cellules de notre corps. Pour que les protéines puissent fonctionner, elles doivent être pliées dans des formes spécifiques afin d’interagir avec d’autres agents biochimiques. Lorsque ce pliage ne se produit pas ou que les protéines se plient elles-mêmes dans des formes erronées, des problèmes surviennent. Jungwoo Yang étudie ce problème, qui pourrait être l’une des causes les plus fondamentales de la maladie de Parkinson. Yang, doctorant à l’université d’Alberta, étudie une réponse au stress qui se produit dans une partie de la cellule connue sous le nom de réticulum endoplasmique, où des structures en forme de tube acheminent les protéines vers d’autres parties de la cellule. Lorsqu’un trop grand nombre de ces protéines sont dépliées ou mal repliées, le stress qui en résulte active une réponse aux protéines dépliées (UPR) qui peut endommager les cellules. Cette réponse comprend un processus appelé phosphorylation de PERK, l’ajout de phosphates qui peut éventuellement empoisonner une cellule et la tuer. « Je savais déjà que ce processus se produisait chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, où la phosphorylation de PERK est plus élevée », explique Yang. PERK est l’enzyme au cœur de cette cascade fatale. Yang a commencé ses recherches en étudiant comment l’activation génétique de PERK décide du sort des cellules pendant la réponse au stress dans le réticulum endoplasmique. Ce processus ressemble à la manière dont les prions provoquent un mauvais pliage des protéines dans les cellules cérébrales, créant ainsi la maladie de la vache folle. Yang soupçonne qu’un coupable similaire pourrait être à l’origine des changements au sein de PERK. Aujourd’hui, grâce à une bourse de recherche fondamentale de 100 000 dollars sur deux ans du programme de recherche Parkinson Canada, Yang étudie la possibilité que l’inhibition de l’activité de PERK puisse l’empêcher de déclencher la chaîne d’événements qui tue les cellules, ce qui pourrait prévenir la neurodégénérescence observée dans la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Yang testera cette hypothèse en confirmant le mécanisme chez la souris. « Nous allons leur injecter des inducteurs de stress du réticulum endoplasmique et observer les effets de l’inhibiteur de la P-PERK », explique Yang. « Si nous observons quelque chose qui ressemble à la maladie de Parkinson et qui inhibe ou retarde la maladie de Parkinson en utilisant l’inhibiteur de la P-PERK, cela confirmera notre modèle. À terme, M. Yang espère que ses recherches ouvriront la voie à un médicament ou à une thérapie génique qui pourrait traiter ou prévenir la maladie de Parkinson en empêchant la réponse au stress qui endommage ou tue les cellules du cerveau. « Si nous parvenons à inhiber l’activité de PERK, nous contribuerons de manière décisive à protéger les patients de la neurodégénérescence. Notre étude permettra de valider un mécanisme cible pour y parvenir et de développer de futures stratégies de traitement ». Pour en savoir plus sur d ‘autres chercheurs récemment financés par le programme de recherche de Parkinson Canada, consultez la section recherche du site www.parkinson.ca. Share this post: Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Discover more like this Feb 3, 2025 Comment je suis devenu un Muffin Feb 3, 2025 Une plongée dans la troisième réunion annuelle sur les troubles du mouvement Jan 24, 2025 Un héritage de force et d'espoir : le parcours de la famille Hatton avec la maladie de Parkinson