BlogUne entrevue avec la Dre. Margaux Teil Une entrevue avec la Dre. Margaux Teil Date d'affichage : 1 mai 2025 Lors de la conférence AD/PD™ 2025 au début du mois, nous étions fiers de contribuer à représenter le Canada sur la scène internationale de la recherche. Nous avons publié un récapitulatif approfondi de certains faits saillants et résultats clés de la conférence, mais en plus d’assister aux discours d’ouverture et aux séminaires, notre vice-présidente de la recherche, Angelica Asis, s’est entretenue avec le Dr Margaux Teil – une chercheuse financée par Parkinson Canada qui effectue un travail important pour améliorer notre connaissance collective de la biologie de la maladie de Parkinson. Elles ont discuté de la recherche du Dr Teil, de l’importance pour le Canada d’être représenté à des conférences internationales comme celle-ci, et de la façon dont nous pouvons mieux inclure la voix des personnes ayant une expérience vécue dans le processus scientifique. Parlez-nous un peu plus de la recherche que vous avez partagée pendant la conférence. Pourquoi les plateformes comme AD/PD sont-elles importantes pour que les chercheurs puissent partager leurs travaux et collaborer avec d’autres dans ce domaine ? Mes recherches portent sur les effets de la séquence de l’alpha-synucléine sur la propagation des fibrilles chez les primates non humains. Ces travaux permettront de mieux comprendre la maladie de Parkinson en soutenant le développement d’un modèle pertinent pour la maladie et en permettant de tester des biomarqueurs pertinents et, en fin de compte, des médicaments potentiels avant les essais cliniques. Je pense que les plateformes comme AD/PD sont formidables car elles nous permettent de partager nos projets de recherche, de développer notre expertise et d’apprendre comment le domaine de la recherche évolue. Elles peuvent également nous faire réfléchir à différentes voies innovantes pour développer nos recherches. Quelles ont été vos impressions générales sur l’AD/PD jusqu’à présent ? Les conférences intéressantes auxquelles vous avez assisté, les bonnes possibilités de réseautage, la camaraderie en général et le rassemblement des acteurs du secteur, etc. AD/PD est une conférence extraordinaire, non seulement parce qu’elle permet aux cliniciens et aux chercheurs de se rencontrer, mais aussi parce que les thèmes abordés sont spécifiquement liés aux maladies neurodégénératives. D’autres conférences sur les neurosciences sont également très intéressantes, mais je trouve que la force de la conférence AD/PD est l’accent mis sur les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Les conférences auxquelles j’ai assisté, même si elles ne portaient pas exactement sur mon sujet, ont été extrêmement stimulantes et certaines m’ont donné des idées sur la manière dont je pourrais développer mon projet. Les personnes à qui j’ai parlé se sont montrées extrêmement ouvertes à la discussion, à l’échange d’idées et à la création de collaborations. Je pense que la MA/PD nous rappelle que nous travaillons tous ensemble pour aider les patients atteints de ces maladies et, en fin de compte, pour améliorer leur vie. Que pensez-vous de l’importance pour les chercheurs canadiens de participer à des conférences internationales telles que AD/PD et de veiller à ce que nos travaux soient représentés à l’échelle mondiale ? Dans un monde de la recherche toujours fluctuant, je crois qu’il est important de mettre en valeur le travail innovant des chercheurs canadiens dans le domaine de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer. Il permet également aux chercheurs canadiens d’échanger entre eux et avec leurs pairs du monde entier, ce qui favorise les collaborations à l’intérieur et à l’extérieur du Canada. Selon vous, Parkinson Canada pourrait faire davantage pour aider les chercheurs en début et en milieu de carrière, au-delà du simple financement de projets de recherche ? Parkinson Canada fait un excellent travail en finançant les chercheurs à tous les niveaux, qu’il s’agisse de doctorants, de postdocs ou de jeunes chercheurs principaux qui démarrent leur équipe. Je pense qu’il est important pour nous, chercheurs, à tous les stades de notre carrière, de compter sur des financements plus spécifiques comme celui de Parkinson Canada, et pas seulement sur des ressources de financement canadiennes plus globales. À cet égard, l’intégration des bourses de voyage de Parkinson Canada est extrêmement importante, car elle permet aux doctorants et aux postdocs d’avoir plus d’occasions d’assister à ces conférences. À l’occasion du Mois de la sensibilisation à la maladie de Parkinson, avez-vous des idées sur l’importance d’intégrer davantage la voix des patients dans la recherche et de contribuer à combler le fossé entre le monde universitaire et la communauté ? Je crois fermement à l’importance de la voix des patients à tous les stades de notre recherche. Du point de vue du chercheur, cela nous aide à mieux nous concentrer sur les implications cliniques de notre recherche et nous rappelle l’importance de travailler ensemble vers notre objectif commun, qui est avant tout d’aider les patients. Nous avons souvent tendance à trop nous concentrer sur le « quotidien » de la recherche et à oublier de prendre du recul et de nous rappeler ce que nous visons. En outre, il permet aux patients de se rendre compte du travail effectué, les aide parfois à comprendre certains des aspects mécaniques de la maladie et leur donne de l’espoir quant à d’éventuelles solutions futures. Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. Partagez votre histoire Découvrir plus comme ceci 19 juin 2025 Prasinezumab : médicament prometteur entre dans la phase suivante des essais cliniques 27 mai 2025 Cinq mois et 4 200 km - Le voyage de Tristan sur le Pacific Crest Trail pour la maladie de Parkinson 26 mai 2025 Pour l'amour du jeu - et de ma Nana