Un "super-marcheur" depuis l'âge de deux ans

« Je n’aime pas la maladie de Parkinson », déclare Will Isaac-Kulesza, 12 ans, qui a commencé à participer à la SuperWalk à l’âge de deux ans. Becky, la mère de Will, se souvient que ce dernier avait remarqué que son grand-père tremblait des mains et lui avait demandé s’il pouvait faire quelque chose pour l’aider. Depuis lors, la marche est un événement annuel dans la famille Isaac. Bien que ces premières marches n’aient pas été faciles pour un jeune enfant, Will a continué et a depuis collecté près de 11 000 dollars pour soutenir les Canadiens atteints de la maladie de Parkinson, tout comme son grand-père, feu William Isaac, dont Will porte affectueusement le nom.

Cette année marque dix ans de SuperWalks pour Will et sa famille, et la première marche partagée avec la communauté depuis la perte de son grand-père – qu’il appelle Poobah – en mai 2021. Le nom de leur équipe ? Les Grands Poobahs ! Will a toujours fait preuve de créativité dans ses efforts de collecte de fonds et n’hésite jamais à travailler dur s’il s’agit de collecter des dons pour la SuperWalk.

« Je veux collecter des fonds pour la maladie de Parkinson et aider d’autres personnes à ne pas perdre leur grand-père », explique Will. L’année dernière, en raison de la pandémie, Will et sa famille ont fait leur propre marche. Ayant perdu son grand-père quelques mois auparavant, Will s’est investi dans la collecte de fonds et a atteint son meilleur résultat personnel, soit 2 600 $ !

Souvenirs dans la nature

Will et son Poobah étaient les meilleurs amis du monde. Les connaissances et l’amour de Will pour le jardinage proviennent du partage de ce hobby avec son grand-père, qui lui a appris à apprécier le plein air et à voir la beauté de l’entretien des espaces extérieurs. Les deux meilleurs amis ont partagé leur amour de la nature lors d’un voyage en Alaska et au Yukon en 2018, au cours duquel Will a créé les souvenirs de sa vie avec son grand-père. « J’avais le meilleur meilleur ami de tous les temps », dit-il. Will se souvient comment, malgré les mains tremblantes et les problèmes d’équilibre de son Poobah, il a pu parcourir les sentiers de l’Alaska et du Yukon sans incident. « Il était aussi un excellent photographe et a pris de très belles photos lors de ce voyage, même avec ses mains tremblantes », raconte Will. La complicité que Will et son grand-père partageaient lors de leurs promenades, du temps passé dans le jardin, des parties de pêche, des matchs de baseball et des pauses casse-croûte au beurre de cacahuètes était tout à fait remarquable et influente pour Will. En fait, c’est grâce à ces moments que Will aime marcher dans le cadre de la SuperWalk et qu’il se consacre à la collecte de fonds pour une cause qu’il ne connaît que trop bien.

Le pouvoir de la marche

Le grand-père de Will mesurait 1,80 m. Même lorsque sa maladie de Parkinson a progressé et qu’il a commencé à utiliser un déambulateur, sa foulée était massive. « Je devais courir pour le suivre », raconte Will en souriant. Le grand-père de Will a participé à de nombreuses SuperWalks de Will, et lorsqu’il ne pouvait pas, il l’encourageait depuis la ligne de touche. « Son grand-père était très fier de Will », dit Becky. La capacité de marcher est quelque chose que nous tenons souvent pour acquis. Le fait de voir un grand-parent perdre peu à peu sa capacité à marcher a motivé Will à marcher et à continuer à sensibiliser à la maladie qui touchait son grand-père et 100 000 autres Canadiens. Au cours de ses dix années de participation à SuperWalk, il s’est classé à plusieurs reprises parmi les meilleurs collecteurs de fonds de moins de 12 ans de tout le Manitoba. Cet accomplissement lui a valu, à lui et à sa mère, d’être invités au palais du gouvernement il y a quelques années, où ils ont eu le plaisir de rencontrer d’autres invités, des dirigeants communautaires et des représentants élus.

À la suite de cette visite, l’école de Will lui a demandé de faire un exposé sur la maladie de Parkinson. Il a expliqué à ses camarades de classe ce qu’est la maladie et ce qu’il fait, année après année, pour aider les Canadiens qui en sont atteints. Tout cela parce que lui et son Poobah aimaient marcher.

Des heures et des heures consacrées à la collecte de fonds

Pour collecter des dons, Will propose des services d’entretien des pelouses et de jardinage aux habitants de son quartier. Il dit aux gens : « Même 25 cents, ça aide ». En plus de collecter des fonds en proposant des services de jardinage, Will a, au fil des ans, recueilli des dons en vendant des t-shirts et des chapeaux ornés d’images dessinées à la main, en tenant des stands de limonade et en distribuant des prospectus dans les journaux. Cette année, Will fabrique des macarons !

« Will passe des heures et des heures chaque année à travailler comme un fou pour obtenir des dons et nous avons eu la chance que de nombreuses personnes le soutiennent dans ses efforts », explique Becky. « Il rêve de travailler à la recherche de traitements contre la maladie de Parkinson ou de devenir biologiste marin, voire les deux. Et ce, avant de déménager en Alaska et de devenir mécanicien pour le train que lui et son Poobah ont emprunté lorsqu’ils étaient là-haut ! Si quelqu’un peut atteindre ces objectifs au cours de sa vie, c’est bien Will. Il prouve à lui-même et aux autres que se consacrer à quelque chose d’important pour soi est la voie de la réussite. Le nom de feu William Isaac est perpétué par son petit-fils, qui ne manquera pas de rendre sa famille fière. Les enfants comme Will trouvent un but à atteindre en participant à la SuperMarche chaque année en septembre. Trouvez une marche près de chez vous pour soutenir les personnes de votre communauté touchées par la maladie de Parkinson.

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