La maladie de Parkinson se caractérise par l’accumulation de protéines alpha-synucléines mal repliées dans le cerveau. Ces protéines sont un facteur clé dans le développement de la maladie de Parkinson, car elles s’agglutinent et deviennent toxiques, entraînant un déclin des cellules productrices de dopamine. En raison de son rôle vital dans la maladie de Parkinson, l’alpha-synucléine a été une cible majeure pour le développement de médicaments. Plusieurs thérapies expérimentales visant à cibler cette protéine font actuellement l’objet d’essais cliniques. La semaine dernière, deux sociétés pharmaceutiques ont communiqué les résultats de deux essais cliniques de phase II visant à ralentir la progression de la maladie de Parkinson en ciblant l’alpha-synucléine.

  • L’essai ORCHESTRA mené par UCB-Novartis sur la minzasolmine n’a pas permis de mettre en évidence un bénéfice significatif dans le ralentissement de la progression de la maladie de Parkinson. En conséquence, les sociétés ont décidé de mettre fin au développement de ce médicament.
  • L’étude PADOVA de Roche sur le prasinezumab n’a pas atteint son objectif principal. Cependant, les résultats ont indiqué certains avantages potentiels, ce qui a incité Roche à explorer les données et à déterminer les prochaines étapes.

Bien que ces résultats puissent être décourageants pour notre communauté, il est important de se rappeler que le développement de médicaments est un processus complexe. La poursuite de la recherche et de l’innovation ainsi que la découverte continue des processus biologiques sous-jacents qui sont associés au développement et à la progression de la maladie de Parkinson sont essentielles pour trouver des traitements efficaces de la maladie de Parkinson. Bien que Parkinson Canada n’ait pas participé à ces essais, nous continuons à nous engager à financer des recherches clés visant à mieux comprendre la maladie de Parkinson. Pour plus d’informations sur ces essais, vous pouvez lire le communiqué de presse complet ici.