Par Robert Kastelic, cofondateur d’Akb Architects – Toronto

Lorsqu’on m’a diagnostiqué la maladie de Parkinson, mon univers a basculé en un instant. Ce qui m’avait semblé prévisible et solide est devenu incertain. Mais alors que j’étais confronté à cette peur, une question a fait surface – une question qui allait changer non seulement le cours de ma vie, mais aussi la trajectoire de ma carrière.

Comment l’architecture peut-elle aider non seulement à vivre avec une maladie comme la maladie de Parkinson, mais aussi à vivre vraiment, jusqu’à la fin ?

Que vous soyez confronté à un diagnostic, que vous vieillissiez, que vous éleviez une famille ou que vous soyez simplement confronté au stress quotidien, un aménagement bien pensé peut contribuer à votre bien-être d’une manière inattendue. Voici quelques moyens quotidiens d’apporter ce type de soutien dans votre propre maison.

Faites entrer la nature à l’intérieur – même à petites doses

Vous n’avez pas besoin d’une forêt dans votre jardin pour ressentir les bienfaits apaisants et réparateurs de la nature. Commencez par conserver quelques plantes dans vos principaux espaces de vie – la cuisine, la salle de bains et la chambre à coucher sont des endroits idéaux pour ajouter un peu de verdure.

Ouvrez les stores pendant la journée pour laisser entrer la vue, aussi modeste soit-elle. Si vous réalisez des travaux de rénovation, envisagez d’ajouter une lucarne, une petite fenêtre ou même simplement de réorganiser le mobilier pour mettre en valeur la vue sur les arbres, le ciel ou le jardin. Ces simples touches apportent l’énergie tranquille du monde extérieur, ce qui peut atténuer le stress et vous aider à vous sentir mieux ancré dans la réalité.

Éclairage naturel et intérieur

Dans nos maisons, nous devrions nous efforcer de laisser entrer le plus possible la lumière naturelle du soleil. Il est important de laisser entrer la lumière du soleil, car elle aide à réguler le sommeil et stimule notre humeur, mais elle permet aussi une meilleure visibilité. Dans les zones de votre maison qui ne reçoivent pas beaucoup de lumière du soleil, il est important d’installer des lampes plus lumineuses et non éblouissantes au centre de ces pièces.

Dans les environnements peu éclairés, le risque de chute et d’accident est plus élevé, car votre champ de vision n’est pas aussi fort. L’idéal est d’envisager l’installation de lumières à censure de mouvement et de veilleuses automatiques dans les couloirs et les salles de bains pour plus de sécurité, en particulier pendant la nuit.

Générosité de l’espace et des seuils

Se cogner aux murs et accrocher ses vêtements aux poignées de porte n’est jamais idéal. Il est important de ne pas encombrer les couloirs étroits ou les petits espaces, car cela augmente les risques d’accidents et de chutes. Ces petits risques peuvent sembler insignifiants, mais ces petits éléments d’aménagement cesseront de devenir de grands obstacles dans votre vie quotidienne.

Des couloirs plus clairs, des seuils affleurants et des transitions fluides entre les pièces sont plus que des caractéristiques d’accessibilité, ce sont des invitations à se déplacer librement, en toute sécurité et en toute confiance.

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L’amélioration de l’accessibilité de votre domicile est une question importante pour de nombreux membres de la communauté de la maladie de Parkinson. Toutes les provinces et tous les territoires du Canada offrent des programmes de soutien à l’adaptation des maisons pour en améliorer l’accessibilité. Veuillez consulter le programme de votre province pour savoir si vous êtes admissible. Le crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire est une autre option pour les personnes admissibles au Canada.

Robert Kastelic et Duff Balmer travaillent avec la communauté des personnes atteintes de la maladie de Parkinson afin de mieux comprendre les défis, les besoins et les possibilités uniques auxquels les personnes sont confrontées lorsqu’elles vivent à domicile à différents stades de leur parcours. Grâce à ces précieux commentaires, leur objectif est d’élaborer un ensemble complet de lignes directrices de conception qui permettent aux personnes et à leurs partenaires de soins de créer des environnements domestiques qui favorisent la santé, le confort et le bien-être à long terme. Pour répondre à l’enquête, veuillez cliquer ici (en Anglais).

Les renseignements fournis dans ce blogue le sont à titre d’information générale seulement et ne constituent pas des conseils professionnels. Bien que Rob et Duff soient des architectes agréés vivant avec la maladie de Parkinson et qu’ils soient membres de l’Ordre des architectes de l’Ontario (OAA), le contenu de ce blogue n’est pas adapté à un projet ou à un client en particulier. Les lecteurs ne devraient pas agir sur la base de ces informations sans demander des conseils professionnels adaptés à leur situation particulière. Robert and Duff décline toute responsabilité pour les actions prises ou non sur la base du contenu de ce blog.