BlogPrasinezumab : médicament prometteur entre dans la phase suivante des essais cliniques Prasinezumab : médicament prometteur entre dans la phase suivante des essais cliniques Date d'affichage : 19 juin 2025 Le prasinezumab est un médicament thérapeutique potentiel qui fait actuellement l’objet d’essais cliniques. C’est également l’un des rares candidats à un traitement de fond de la maladie de Parkinson à avoir atteint les essais de phase III. La recherche sur la maladie de Parkinson traverse actuellement une période passionnante, puisque plusieurs traitements prometteurs en sont au stade final des essais cliniques, notamment le prasinezumab, le bemdaneprocel et l’ambroxol, un médicament qui a fait l’objet d’une réorientation. Vue d’ensemble Q : Qu’est-ce que le prasinezumab ? R : Il s’agit d’un anticorps monoclonal mis au point par Roche qui cible les protéines alpha-synucléines toxiques présentes dans le cerveau. Ces protéines sont considérées comme jouant un rôle clé dans le développement et la progression de la maladie de Parkinson. Q : Pourquoi le prasinezumab est-il important ? R : Si cet essai clinique est concluant, il pourrait devenir l’un des premiers traitements de fond de la maladie de Parkinson. Cela signifie qu’il pourrait potentiellement ralentir, arrêter ou même prévenir les changements biologiques à l’origine de la maladie de Parkinson, plutôt que de se contenter d’en traiter les symptômes Pour en savoir plus sur les traitements de fond, consultez cet article de blog. Essais cliniques: où en sommes-nous ? Q : À quel stade des essais cliniques le prasinezumab se trouve-t-il ? R : Depuis le 17 juin 2025, le prasinezumab est entré dans la phase III des essais cliniques. Il s’agit de l’étape la plus importante et la plus complète avant l’approbation réglementaire potentielle d’un médicament. Q : En quoi la phase III diffère-t-elle des phases précédentes ? R : La phase III comprend des essais à grande échelle sur un grand nombre de volontaires, axés sur la sécurité, les effets secondaires et les preuves définitives d’efficacité nécessaires à l’obtention de l’autorisation réglementaire. Q : Qu’ont montré les essais antérieurs ? R : Les essais de phase II, connus sous le nom de PASADENA et PADOVA, ont montré des signes prometteurs, les participants traités par prasinezumab progressant plus lentement dans les symptômes moteurs. Les effets ont été les plus marqués chez les personnes au début de l’évolution de la maladie de Parkinson. Q : Combien d’autres thérapies potentielles de modification de la maladie sont en phase III d’essai ? R : Actuellement, quatre candidats à un traitement de fond de la maladie de Parkinson font l’objet d’essais de phase III. Les études sur l’ambroxol et le lactobacillus acidophilus sont uniques en ce sens qu’elles portent sur des traitements existants déjà utilisés pour d’autres pathologies. Le prasinezumab et le bemdaneprocel sont les seuls médicaments développés à l’origine pour traiter la maladie de Parkinson qui font l’objet d’essais de phase III. Comment cela fonctionne-t-il ? Q : Comment le prasinezumab agit-il ? R : Le prasinezumab se lie aux protéines alpha-synucléine mal repliées, les empêchant de s’agréger (c’est-à-dire de s’agglutiner) et de se répandre dans le cerveau. Cela peut protéger les neurones qui produisent la dopamine (cellules qui disparaissent progressivement dans la maladie de Parkinson). Q : Pourquoi cibler l’alpha-synucléine ? R : L’accumulation d’alpha-synucléine en amas nuisibles est une caractéristique de la maladie de Parkinson. Cette approche est similaire aux récentes stratégies utilisées dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer, où le ciblage de l’accumulation de protéines (comme la bêta-amyloïde) a permis de mettre au point les premiers traitements de fond approuvés. L’avenir Q : Quand saurons-nous si cela fonctionne ? R : Les essais de phase III sont généralement longs ; aucun calendrier précis ni aucun détail sur le recrutement n’est encore disponible, de sorte qu’il faudra probablement attendre plusieurs années avant de connaître les résultats. Q : Que se passe-t-il si le procès n’aboutit pas ? R : Même si le prasinezumab ne parvient pas à modifier la maladie, il fournira des données précieuses. Elles pourraient aider les chercheurs à mieux comprendre le rôle de l’alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson et contribuer à la conception de futurs traitements. Plus d’informations Q : Quelle est la différence entre les traitements de fond et les traitements symptomatiques ? R : Les traitements de fond ciblent et modifient le processus biologique sous-jacent qui contribue à la maladie de Parkinson (par exemple, l’agrégation des protéines), tandis que les traitements symptomatiques gèrent les symptômes sans modifier l’évolution de la maladie de Parkinson. Q : Existe-t-il d’autres médicaments ciblant l’alpha-synucléine ? R : Oui, de nombreux organismes et chercheurs étudient des anticorps, des vaccins et des petites molécules contre l’alpha-synucléine, y compris des chercheurs soutenus par Parkinson Canada. Alors que la communauté des malades de Parkinson suit les progrès du prasinezumab et d’autres thérapies potentielles, une chose est claire : nous sommes entrés dans un nouveau chapitre plein d’espoir dans la recherche de traitements qui ne se contentent pas de gérer les symptômes, mais qui modifient fondamentalement l’évolution de la maladie. Partager cet article : Votre histoire compte : Inspirez et créez des liens Inspirez et créez des liens en partageant votre parcours avec la maladie de Parkinson. Votre voix peut faire la différence. 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