Médicaments

La lévodopa est le médicament le plus efficace et le plus prescrit pour traiter la maladie de Parkinson. Il agit contre la lenteur, la raideur et les tremblements. La carbidopa ou le bensérazide est combinée à la lévodopa pour permettre à plus de lévodopa d’atteindre le cerveau plutôt que de demeurer dans la circulation sanguine. Les préparations les plus courantes de lévodopa sont des comprimés ou des capsules qui sont généralement pris trois fois ou plus par jour. La lévodopa/carbidopa peut être utilisée conjointement avec d’autres médicaments pour la maladie de Parkinson pour traiter les mêmes symptômes. Les effets secondaires courants de la lévodopa comprennent la nausée et l’étourdissement. Les formules pour perfusion visent à soulager les symptômes de manière constante tout au long de la journée. 

Formules de comprimés 

Formules de capsules

Formules pour perfusion 

Les agonistes de la dopamine aident à gérer les symptômes de la maladie de Parkinson tels que la lenteur, la rigidité et les tremblements et sont considérés comme le deuxième catégorie de médicaments la plus efficace pour les symptômes moteurs, après la lévodopa. Ils peuvent être utilisés seuls ou avec d’autres médicaments pour traiter les symptômes moteurs. Sur plusieurs années d’utilisation, les agonistes dopaminergiques sont moins susceptibles que la lévodopa de provoquer des dyskinésies ou des fluctuations moteurs. Les effets secondaires les plus fréquents sont les nausées et les vertiges. D’autres effets secondaires possibles sont le gonflement des jambes, les crises de sommeil et les comportements compulsifs. Il est préférable de les prendre avec de la nourriture pour réduire les maux d’estomac. 

Les inhibiteurs de la MAO-B aident à traiter la maladie de Parkinson en empêchant la dégradation de la dopamine, ce qui en augmente la quantité disponible pour améliorer les symptômes moteurs tels que la lenteur, la raideur et les tremblements. Ils peuvent être utilisés seuls comme traitement initial pour les symptômes très légers ou comme médicaments complémentaires pour réduire la période OFF à mesure que la maladie progresse. Les nausées et les étourdissements constituent des effets secondaires courants.Comme les inhibiteurs de la MAO-B augmentent et prolongent les effets de la dopamine, les effets secondaires de la dopamine peuvent également être accrus, notamment la dyskinésie. 

Il existe plusieurs médicaments contre-indiqués avec les inhibiteurs de la MAO-B. Pour plus d’informations, consultez le tableau Médicaments à utiliser avec prudence ci-dessous.

Les inhibiteurs de la COMT augmentent et prolongent les effets de la lévodopa. Les inhibiteurs de la COMT n’ont aucun effet propre et sont toujours utilisés conjointement avec la lévodopa. Les inhibiteurs de la COMT sont principalement utilisés pour traiter les fluctuations motrices et réduire les périodes OFF. Comme ils amplifient l’effet de la lévodopa, ils peuvent aussi augmenter ses effets secondaires, notamment la dyskinésie. 

L’amantadine est principalement utilisée pour aider à réduire les mouvements involontaires (dyskinésies) chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, après l’ajustement de la lévodopa et d’autres médicaments contre la maladie de Parkinson. Les effets secondaires les plus fréquents sont les nausées, les vertiges, la constipation et la rétention urinaire. D’autres effets secondaires, tels que la confusion chez les personnes âgées, le gonflement des jambes et une éruption rougeâtre connue sous le nom de livedo réticulaire, peuvent également survenir. 

Les médicaments anticholinergiques aident à gérer les tremblements et la dystonie dans la maladie de Parkinson en réduisant l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui interagit avec la dopamine. Leur utilisation est limitée au Canada en raison d’effets secondaires importants. Ils peuvent être envisagés pour les personnes plus jeunes aux premiers stades de la maladie de Parkinson et présentant des tremblements importants. Ils ne sont pas recommandés chez les personnes âgées atteintes de la maladie de Parkinson, car ils peuvent accroître la confusion, le ralentissement cognitif et les hallucinations. D’autres effets secondaires possibles comprennent la bouche sèche, l’aggravation du glaucome, la vision trouble, la constipation et la rétention d’urine. 

Les IRSN constituent une autre catégorie d’antidépresseurs qui peuvent traiter la dépression, l’anxiété et les TOC. Ils peuvent également être utiles pour traiter les douleurs nerveuses. Il faut généralement compter quatre à six semaines à dose thérapeutique pour observer les effets. Ils peuvent augmenter la tension artérielle, et provoquer d’autres effets secondaires, comme des céphalées, des nausées, une dysfonction sexuelle et des étourdissements. Les IRSN doivent être utilisés avec prudence en conjonction avec d’autres médicaments sérotoninergiques en raison d’un risque de syndrome sérotoninergique. 

Les ISRS représentent les antidépresseurs les plus prescrits pour la dépression liée à la maladie de Parkinson en raison de leur tolérabilité. Ces médicaments peuvent également être utilisés pour traiter l’anxiété et le trouble obsessionnel compulsif (TOC). Quatre à six semaines d’une dose thérapeutique sont souvent nécessaires pour obtenir le plein effet. Ils peuvent être combinés avec d’autres antidépresseurs, mais cette pratique nécessite une certaine prudence en raison du risque de syndrome sérotoninergique. Les effets secondaires potentiels comprennent des maux de tête, des nausées, de l’insomnie, des cauchemars (en cas de prise le soir), de la nervosité, des troubles sexuels, une baisse du taux de sodium et une prise de poids. 

Les TCA sont des antidépresseurs utilisés pour traiter la dépression, l’anxiété et les TOC. Ils peuvent également être utiles pour traiter les douleurs nerveuses. Les TCA sont moins souvent prescrits que les ISRS et les IRSN en raison de la probabilité plus élevée d’effets secondaires. Les effets secondaires possibles comprennent la sécheresse buccale, la constipation, l’hypotension orthostatique, la rétention urinaire et la confusion. Les personnes souffrant de problèmes cardiaques (comme une arythmie ou un allongement de l’intervalle QT) doivent utiliser les ATC avec prudence. Ces médicaments doivent être utilisés avec prudence en conjonction avec d’autres médicaments sérotoninergiques en raison du risque de syndrome sérotoninergique. 

Ces médicaments peuvent aussi avoir des effets bénéfiques sur la dépression, l’anxiété et les TOC. À l’instar des ISRS, des IRSN et des ATC, ils nécessitent souvent quatre à six semaines de traitement à dose thérapeutique pour faire effet. Certains de ces médicaments doivent être utilisés avec prudence en conjonction avec les médicaments sérotoninergiques en raison du risque de syndrome sérotoninergique. 

Constipation is a common non-motor symptom of Parkinson’s that can significantly impact daily life, and treatment often starts with lifestyle changes like drinking more water, eating fiber-rich foods, and staying active. Consulting a doctor to review supplements and medications, as well as considering over-the-counter options, can also help manage symptoms effectively. 

L’écoulement de salive (la sialorrhée) est un symptôme non moteur courant aux stades avancés de la maladie de Parkinson. Certains médicaments, utilisés sur indication ou non, peuvent aider à la traiter. Les effets secondaires dépendent du traitement, mais le plus fréquent est la sécheresse buccale. 

La fatigue est un symptôme courant de la maladie de Parkinson qui existe souvent de concert avec la somnolence ou la dépression, rendant le traitement de ces troubles crucial. Si certains médicaments peuvent avoir des effets stimulants, des changements de mode de vie – tels que préserver son énergie, rester actif, bien s’alimenter, s’hydrater suffisamment, dormir suffisamment et faire des pauses lorsque cela est nécessaire – sont essentiels pour gérer les symptômes de fatigue. Les effets secondaires des médicaments, tels que les maux de tête, les vertiges et l’anxiété, doivent être pris en compte. 

L’hyperactivité vésicale se traduit par des mictions impérieuses ou fréquentes. La vessie est un muscle, et ses spasmes peuvent causer une urgence urinaire ou un besoin fréquent d’uriner chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La prise en charge de l’hyperactivité vésicale peut impliquer de réduire la consommation d’alcool et de caféine, de limiter la consommation de liquides pendant la nuit, de renforcer le plancher pelvien à l’aide d’exercices de Kegel ou d’utiliser des médicaments pour réduire les spasmes vésicaux. Les effets secondaires possibles sont la constipation, la bouche sèche, la vision floue, la confusion (chez les personnes âgées atteintes de démence) et la rétention urinaire. La plupart des médicaments pour la vessie hyperactive ont des effets anticholinergiques et peuvent avoir les effets secondaires de médicaments anticholinergiques.

La douleur est un symptôme fréquent et souvent méconnu de la maladie de Parkinson. Elle peut être aggravée par d’autres facteurs, notamment d’autres pathologies (accident vasculaire cérébral, diabète, fracture, etc.), l’arthrite, la dystonie et la neuropathie. La prise en charge de la douleur passe par l’exercice physique, des aménagements du domicile et le soutien de spécialistes tels que des kinésithérapeutes et des acupuncteurs, tandis que les médicaments à base de dopamine et la chirurgie de stimulation cérébrale profonde peuvent également contribuer à soulager les symptômes. 

L’hypotension orthostatique neurogène est un symptôme courant de la maladie de Parkinson, caractérisé par une chute soudaine de la pression artérielle lors du passage à la position debout, pouvant entraîner des vertiges et des troubles de l’équilibre. Si les médicaments peuvent aider à gérer l’hypotension orthostatique neurogène chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de simples ajustements du mode de vie, tels que l’augmentation de l’apport en liquide, en sel et en caféine, du port de bas de contention, et de l’élévation de la tête du lit pendant le sommeil, peuvent également s’avérer très efficaces. Les effets secondaires possibles comprennent l’hypertension artérielle en position allongée (hypertension en décubitus dorsal). 

La démence associée à la maladie de Parkinson à un stade avancé affecte les capacités cognitives, la mémoire et l’autonomie quotidienne. Elle est souvent traitée à l’aide d’inhibiteurs de la cholinestérase, qui augmentent le taux d’acétylcholine afin de soutenir les fonctions cognitives et peuvent également contribuer à réduire le blocage de la démarche. Il est à noter que les médicaments anticholinergiques ont l’effet contraire (ils réduisent les taux d’acétylcholine), de sorte que les médicaments anticholinergiques devraient habituellement être évités par une personne atteinte de démence liée à la maladie de Parkinson. 

Les hallucinations consistent à percevoir des images ou des sons qui n’existent pas. Les délires sont des pensées, des inquiétudes ou des croyances erronées auxquelles la personne adhère fermement. Ces deux phénomènes relèvent de la psychose et leur gravité varie. Les médicaments utilisés pour traiter la psychose peuvent provoquer de la somnolence, une hypotension artérielle et de la constipation, ce qui nécessite une surveillance attentive et un traitement individualisé. 

Les changements dans la fonction sexuelle et le désir peuvent être liés à la maladie de Parkinson elle-même ou aux effets secondaires des médicaments, en particulier les antidépresseurs. Les traitements tels que les médicaments contre la dysfonction érectile et les lubrifiants peuvent aider, mais les ajustements du mode de vie et les thérapies alternatives sont souvent les plus efficaces. L’hypersexualité et les comportements sexuels compulsifs sont des effets secondaires des agonistes dopaminergiques et peuvent souvent être traités en réduisant la dose. 

Les troubles du sommeil sont fréquents chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, allant de l’insomnie et du syndrome des jambes sans repos à l’hypersomnie et du trouble du comportement en sommeil paradoxal. Bien que les médicaments puissent aider, une approche intégrée combinant des ajustements du mode de vie et un traitement médical est souvent la plus efficace, et une évaluation approfondie est cruciale pour traiter les causes sous-jacentes et les facteurs liés aux médicaments.