Biomarqueurs

Observation du cerveau vivant
Dr. Christopher Phenix
Université de la Saskatchewan
Subventions pour des projets pilotes
45 000 $ sur 1 an

À l’Université de la Saskatchewan, le radiochimiste d’imagerie TEP Christopher Phenix découvre de nouveaux composés pouvant servir de traceur radioactif et permettre aux chercheurs et cliniciens d’explorer le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson afin de mesurer l’activité d’une protéine pouvant signaler la présence de la maladie. Cette invention pourrait s’avérer cruciale pour concevoir un outil diagnostique de la maladie de Parkinson, mais elle pourrait aussi faciliter l’évaluation de l’efficacité de nouveaux médicaments visant cette même protéine.


Nouvelle compréhension du lien entre l’intention et l’action chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson
Dr. Michael Vesia, boursier postdoctoral
Krembil Research Institute, Réseau universitaire de santé (Toronto)
Bourse de recherche fondamentale
100 000 $ sur deux ans

Michael Vesia, boursier postdoctoral au Krembil Research Institute de Toronto, applique des technologies d’analyse sophistiquées pour comprendre la relation entre des états particuliers du cerveau et des actions du corps. En comparant les observations faites auprès de personnes en santé à celles faites auprès de personnes atteintes de la maladie de Parkinson, il révèle les détails du fonctionnement cérébral susceptibles d’améliorer le diagnostic et le traitement de ces patients.


Causes

Recherches sur les champignons : une nouvelle piste pour la maladie de Parkinson
Dre. Silke Appel-Cresswell
Université de la Colombie-Britannique
Financée par la Société Parkinson Colombie-Britannique
Bourse pour projet pilote
44 996 $ sur un an

Les micro-organismes présents dans notre intestin offrent aux spécialistes de la maladie de Parkinson une nouvelle piste de recherche. À l’Université de Colombie-Britannique, Dre Silke Appel-Cresswell examine le rôle que peuvent jouer les champignons intestinaux sur la maladie de Parkinson. Si elle réussit à démontrer un lien entre certains champignons et certains symptômes de la maladie de Parkinson, ses travaux pourraient ouvrir la voie à un traitement précoce recourant à des probiotiques ou des médicaments de type antibiotique.


Découvrir une façon d’activer le gène Parkin
Jacob Aguirre
Université Western
Bourse d’études supérieures
30 000 $ sur 2 ans

Des formes mutantes du gène Parkin sont responsables de la forme précoce de la maladie de Parkinson dont certaines personnes héritent. Jacob Aguirre, étudiant au doctorat à l’Université Western, en Ontario, utilise l’imagerie magnétique nucléaire pour examiner le gène et tenter d’en comprendre la structure atomique. En cartographiant le gène et sa protéine à ce niveau, il espère trouver une cible pour permettre à un médicament ou à une thérapie génique d’activer les formes endommagées du gène Parkin, afin de l’aider à faire son travail de prévention ou de traitement de la maladie de Parkinson au sein des cellules.


Réparer le mécanisme de transport dans les cellules de notre cerveau
Stefano Cataldi, étudiant au doctorat
Centre of Applied Neurogenetics, Université de Colombie-Britannique
Fonds québécois de recherche sur le Parkinson et Société Parkinson Colombie-Britannique
Bourses d’études supérieures
30 000 $ sur 2 ans

À l’Université de la Colombie-Britannique, l’étudiant au doctorat Stefano Cataldi étudie la protéine VPS35 pour déterminer son rôle dans la régulation du mouvement des protéines à l’intérieur des cellules cérébrales. Il souhaite trouver un nouveau médicament pour réparer le dysfonctionnement des cellules lorsque cette protéine subit une mutation, perturbant ainsi le mécanisme de transport cellulaire et menant à l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson. La réparation de la fonction des protéines pourrait prévenir le développement de la maladie.


Comprendre comment la maladie de Parkinson se propage dans le cerveau
Dr Abid Oueslati
Université Laval
Bourse pour nouveaux chercheurs « Pedaling for Parkinson’s »
Bourses pour les nouveaux chercheurs
90 000 $ sur 2 ans

Les travaux du chercheur de l’Université Laval Abid Oueslati examinent les similitudes qui existent entre une protéine liée à la maladie de Parkinson et le comportement d’étranges protéines appelées prions, qui sont également responsables d’endommager le tissu cérébral. Cette recherche ouvre de nouvelles possibilités d’explorer la maladie chez des souris de laboratoire, ainsi que dans des cellules souches prélevées chez des patients.


Comprendre le rôle que joue une toute petite protéine dans l’apparition de la maladie de Parkinson
Eric Shoubridge, professeur
Université McGill
Subventions pour projets pilotes
45 000 $ sur 1 an

À l’Université McGill, le professeur Eric Shoubridge étudie le rôle de la mitochondrie – centrale électrique des cellules produisant de l’énergie – dans la maladie de Parkinson, en particulier le fonctionnement d’une toute petite protéine appelée CHCHD2. Mieux comprendre le rôle de CHCHD2 dans l’apparition de cette maladie et son lien avec les autres protéines mitochondriales peut éventuellement aider les chercheurs à concevoir des médicaments ou d’autres traitements permettant d’interférer avec le processus qui entraîne actuellement l’apparition de la maladie de Parkinson.


À la recherche de la cause de la maladie de Parkinson
Prof Joel Watts
Université de Toronto
Bourse pour nouveau chercheur
90 000 $ sur deux ans

Biochimiste à l’Université de Toronto, Joel Watts fait appel à l’ensemble des connaissances acquises sur les maladies associées aux fameuses protéines prions pour découvrir les processus moléculaires sous-jacents à la maladie de Parkinson. Ses travaux promettent de jeter un nouvel éclairage sur la façon dont une protéine clé se propage dans le cerveau d’une personne atteinte et de découvrir des cibles thérapeutiques susceptibles de stopper cette propagation.


Aider les cellules à faire face au stress
Dr. Jungwoo Yang
Université d’Ottawa
Bourse de recherche fondamentale
100 000 $ sur deux ans

Lorsque les protéines à l’intérieur des cellules du cerveau sont mal repliées, le stress qui en résulte porte une enzyme clé (PERK) à lancer une cascade biochimique qui empoisonne et tue ces cellules, un processus associé au développement de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives. En inhibant l’action de l’enzyme PERK, les chercheurs veulent démontrer comment éviter ces dommages.


Cellules immunitaires, appendice et maladie de Parkinson : démystifier les origines de la maladie
Dr John Woulfe, professeur agrégé
Université d’Ottawa
Subventions de projets pilotes
44 115 $ sure 1 an

Les chercheurs croient maintenant que, bien avant qu’elle ne commence à tuer les cellules cérébrales nécessaires au contrôle du mouvement, la maladie de Parkinson se trouve déjà dans l’intestin et se propage le long des nerfs connectés au cerveau. Le Dr John Woulfe, neuropathologiste, est à étudier la possibilité que les dépôts d’une protéine appelée alpha-synucléine, soupçonnée d’être la cause de la maladie de Parkinson, puissent provenir de l’appendice, puis se déplacer par les nerfs qui se rendent au cerveau. S’il parvient à confirmer cette hypothèse, il aura peut-être permis de définir une cible médicamenteuse précoce pour arrêter la maladie de Parkinson avant qu’elle n’entreprenne sa route mortelle vers le cerveau.</


Bourse de recherche clinique sur les troubles du mouvement

Uniformisation de la libération des médicaments contre la maladie de Parkinson
Dr Ariel Levy, moniteur clinique
Université de Toronto/Centre des troubles du mouvement Morton et Gloria Shulman, Hôpital Toronto Western
Bourse de recherche clinique sur les troubles du mouvement de Garden Centre Group Co-op Corp.
50 000 $ sur un an

Ariel Levy, moniteur clinique, examine l’utilisation d’une pompe servant à libérer la lévodopa directement dans le tractus intestinal des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La pompe devrait réduire les fluctuations désagréables que subissent les personnes lorsqu’elles prennent le médicament sous forme de comprimé conventionnel. Le recours à cette technologie vise à répondre aux besoins des personnes qui en sont à un stade avancé de la maladie, un domaine qui a été moins populaire que les efforts visant l’établissement de diagnostics précoces pour ralentir la progression des symptômes.


Déficience cognitive

Nouvel espoir de stopper le jeu compulsif
Dre. Catharine Winstanley
Université de la Colombie-Britannique
Bourse pour projet pilote
45 000 $ sur un an

Jusqu’à 20 % des personnes qui prennent une catégorie de médicaments appelés agonistes dopaminergiques pour traiter les raideurs, les tremblements ou les blocages de la marche développent de graves problèmes de contrôle des impulsions, comme le jeu compulsif. À l’Université de la Colombie-Britannique, Catharine Winstanley utilise des modèles animaux pour faire des essais sur des médicaments capables de bloquer une protéine appelée GSK3 associée à ces problèmes d’impulsions. Si elles sont couronnées de succès, ses recherches permettront d’éliminer un obstacle majeur à l’utilisation d’un médicament visant à traiter avec succès les symptômes de la maladie de Parkinson.


Complications

Exercice pour modifier le cerveau
Marc Roig, Ph. D., professeur adjoint
Université McGill
Subvention pour des projets pilotes
44 907 $ sur 1 an

L’exercice à haute intensité peut amener le cerveau à apprendre ou à réapprendre certaines tâches après un AVC ou une blessure. À l’Université McGill, le neuroscientifique Marc Roig et son équipe soumettent des personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un exercice cardiovasculaire à haute intensité, puis évaluent la capacité de ces personnes à effectuer certaines tâches motrices. À l’aide de la stimulation magnétique transcrânienne, l’équipe consignera les modifications de l’activité cérébrale des personnes lorsqu’elles sont sous l’effet des médicaments et lorsqu’elles ne le sont pas, afin de voir comment l’exercice et la dopamine interagissent et peuvent améliorer la fonction motrice.


Utilisation de l’activité électrique dans le cerveau pour surmonter le cerveau
Caroline Paquette, professeure adjointe
Université McGill
Bourse pour nouveaux chercheurs
90 000 $ sur deux ans

À l’Université McGill, la professeur adjointe Caroline Paquette utilise la tomographie par émission de positons (TEP) pour déterminer les régions du cerveau qui interviennent dans le blocage sur place auquel certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont confrontées lorsqu’elles marchent – surtout lorsqu’elles tentent de tourner. Mme Paquette utilisera également la simulation magnétique transcrânienne pour créer de l’activité électrique dans ces régions touchées du cerveau et tenter de réduire le blocage.


Neuroprotection

Une bête de somme pharmaceutique montre la voie
Jonathan Brotchie, chercheur principal
Krembil Institute, Hôpital Toronto Western, Réseau universitaire de santé
Porridge for Parkinson’s (Toronto)
Bourse pour projet pilote
45 000 $ sur un an

Jonathan Brotchie, chercheur principal à l’Hôpital Toronto Western, examine le rôle de la chloroquine, antipaludique réputé, dans le ralentissement du développement de la maladie de Parkinson. Bien que la recherche sur ce médicament désormais générique offre peu de perspectives de gains pour les sociétés pharmaceutiques qui préféreraient développer de nouveaux médicaments composés protégés par des brevets, l’appui de Parkinson Canada à ces travaux permet d’évaluer la capacité de la chloroquine à traiter cette maladie maintenant tout en servant de démonstration de principe pour les recherches visant à créer des agents plus raffinés.


Le second cerveau devient la première ligne de défense

Andrée-Anne Poirier, étudiante au doctorat
Université Laval
Bourses d’études supérieures
20 000 $ sure 2 ans

Le traitement des effets de la maladie de Parkinson sur les tissus nerveux du système digestif pourrait permettre de prévenir la propagation de la maladie dans le cerveau. Une chercheuse doctorante de l’Université Laval, Andrée-Anne Poirier, travaille à donner une nouvelle utilité aux médicaments d’abord conçus comme traitement hormonal, en présumant qu’ils pourraient également servir à faire approuver rapidement des médicaments pour ralentir la progression de la maladie.


Prévenir la panne d’essence dans les cellules du cerveau

Dre Wei Yi
Université McGill
Bourse de recherche fondamentale
80 000 $ sure 2 ans

Les mutations du mécanisme biochimique qui permet aux cellules cérébrales de se débarrasser de leurs composants endommagés peuvent endommager, voire tuer ces cellules, ce qui peut causer les symptômes de la maladie de Parkinson. La Dre Wei Yi, boursière postdoctorale à l’Institut neurologique de Montréal (INM) de l’Université McGill, a cerné un agent qui pourrait corriger ce comportement et offrir un traitement efficace aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson.


Qualité de vie

Stimulation du cerveau sous traitement
Sohail Noor, étudiant au doctorat
Université de Calgary
Bourse d’études supérieures
30 000 $ sur deux ans

Bien que la stimulation cérébrale profonde (SCP) soit très efficace pour éliminer les symptômes de la maladie de Parkinson, il faut un clinicien pour en ajuster les paramètres. Par conséquent, il faut parfois des mois avant d’obtenir les résultats optimaux. En outre, la maladie de Parkinson est une maladie qui fluctue d’heure en heure. Sohail Noor, étudiant au doctorat à l’Université de Calgary, travaille à une technologie d’imagerie optique qui surveillera le débit sanguin dans le cerveau des patients et transmettra ces renseignements au stimulateur afin d’en optimiser le fonctionnement et obtenir le meilleur résultat possible.