Associée en recherche clinique,
Toronto Western Hospital (Université de Toronto)
Bourses pour de recherche clinique sur les trouble du mouvement « Pedaling for Parkinson’s » : 50 000 $
Amélioration des études cliniques de la phase IIa sur de nouveaux modes de traitement de la maladie de Parkinson grâce à l’administration de la lévodopa par voie intraveineuse.
La plupart des personnes qui prennent de la lévodopa pour maîtriser les problèmes de lenteur, de tremblement et de rigidité associés à la maladie de Parkinson peuvent éventuellement développer des symptômes qu’elles ne peuvent contrôler – des mouvements involontaires connus sous le nom de dyskinésie.
La Dre Camila Henriques de Aquino, qui occupe pour un an un poste d’associée en recherche clinique à la clinique des troubles du mouvement du Toronto Western Hospital, étudie un protocole de recherche qui permettrait de mesurer l’efficacité de nouveaux médicaments antidyskinésiques grâce à l’administration de lévodopa sous forme intraveineuse plutôt qu’orale. Les chercheurs ont déjà eu de la difficulté à mesurer le degré d’efficacité des médicaments utilisés pour traiter la dyskinésie. À leur domicile, les patients souffrant de la maladie de Parkinson notaient leurs épisodes de dyskinésie dans des carnets, mais souvent ils n’étaient pas conscients des mouvements involontaires qu’ils effectuaient et ne les signalaient donc pas.
En vertu du protocole en question, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson prendront des médicaments pour traiter la dyskinésie (ou un placebo). Elles se rendront ensuite à l’hôpital et recevront une dose de lévodopa par voie intraveineuse. Les médecins pourront observer à quel point les médicaments antidyskinésiques peuvent exercer une influence sur les symptômes ou les réduire. Grâce à ce protocole, les chercheurs pourront mieux évaluer l’efficacité des nouveaux médicaments pour traiter la dyskinésie, affirme la Dre de Aquino, qui est neurologue.
« Nous tentons d’améliorer, grâce à cette méthode, la qualité des tests cliniques, en particulier en ce qui a trait aux médicaments utilisés pour traiter la dyskinésie », affirme‑t‑elle.
La Dre de Aquino a présenté sa candidature pour la bourse depuis Sao Paolo, au Brésil, afin de pouvoir travailler avec la Dre Susan Fox et l’équipe chirurgicale du Toronto Western Hospital et apprendre comment procéder à la stimulation cérébrale profonde, une technique également utilisée pour freiner la dyskinésie.
« Nous n’avons pas (beaucoup) de neurologues formés à cette technique chez nous », précise la Dre de Aquino.
Elle espère demeurer au Canada et travailler avec des personnes atteintes de la maladie de Parkinson une fois qu’elle aura terminé son stage. La Dre de Aquino a choisi de travailler avec des parkinsoniens parce qu’elle apprécie pouvoir traiter leurs symptômes et constater une amélioration de l’état des personnes qu’elles soignent.
« Ces personnes peuvent retourner au travail, reprendre leurs activités. Je constate que nous pouvons réellement apporter un changement positif dans la vie des patients », précise‑t‑elle.