Comprendre l’équilibre et la marche dans la maladie de Parkinson

Le manque d’équilibre et la difficulté à marcher sont des symptômes de la maladie de Parkinson difficiles à traiter parce qu’ils ne réagissent pas à des médicaments qui peuvent atténuer d’autres symptômes moteurs.

Au Réseau universitaire de santé de Toronto, la doctorante Stephanie Tran s’est attardée aux systèmes sensoriels de l’équilibre pour découvrir ce qui contribue aux problèmes de marche associés à la maladie de Parkinson.

Elle a d’abord examiné équilibre en position debout et le système vestibulaire pendant qu’elle obtenait sa maîtrise. Elle approfondit maintenant ses connaissances.

« J’ai constaté qu’il y a tellement de questions au sujet du côté sensoriel de l’équilibre et de la marche dans la maladie de Parkinson », explique-t-elle.

Trois principaux systèmes sensoriels interviennent dans l’équilibre : la vue, la proprioception (le sens de savoir où se trouvent les membres et le corps dans l’espace) et le système vestibulaire à l’intérieur de l’oreille interne (qui indique où se trouve la tête dans l’espace).

« J’ai constaté qu’il y a tellement de questions au sujet du côté sensoriel de l’équilibre et de la marche dans la maladie de Parkinson. »

Elle veut comprendre ce qui cloche dans tous ces systèmes et comment le cerveau reçoit, ajuste et transmet de l’information sensorielle aux personnes qui marchent.

Elle recrute de 15 à 20 personnes atteintes de la maladie de Parkinson et le même nombre de personnes âgées en santé pour son étude. Elle utilisera des simulations pour modifier ce que les personnes voient, ressentent dans leurs membres et reçoivent dans leur oreille interne.

À l’aide de caméras, elle enregistrera leur démarche sur un tapis roulant à mesure que l’information reçue dans leurs systèmes sensoriels change pour voir comment chaque système contribue à l’équilibre et à la marche.

Elle veut découvrir sur quel système les personnes atteintes de la maladie de Parkinson comptent le plus pour garder l’équilibre.

« Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson réagissent mieux si vous leur donnez beaucoup d’indices visuels, comme des lignes à franchir », explique-t-elle. « Ce que nous ne savons pas, par exemple, c’est la contribution du système vestibulaire. »

Lorsqu’elle saura comment chaque système contribue, elle créera de nouveaux indices pour aider les gens à améliorer leur équilibre, comme le jumelage de l’information visuelle et vestibulaire.

« À l’heure actuelle, le traitement des problèmes d’équilibre et de marche est limité. Je veux voir si c’est une façon d’utiliser l’information sensorielle pour améliorer la marche. »

Mme Tran aime la combinaison du contact avec les patients et de la recherche pratique que son travail sur la maladie de Parkinson lui procure.

« Je suis vraiment déterminée à trouver des moyens d’améliorer la qualité de vie », conclut-elle.

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