Biomarqueurs

Microbulles susceptibles de favoriser la progression de la maladie de Parkinson
Dre Francesca Cicchetti,
Université Laval
Bourse de projet pilote : 45 000 $

La neurobiologiste Francesca Cicchetti examine le mode de déplacement de cellule à cellule de l’alpha-synucléine endommagée qui favorise la progression de la maladie de Parkinson. Ses travaux s’intéressent en particulier aux minuscules bulles appelées « microvésicules », qui peuvent s’extraire des cellules.


Cartographier le cerveau pour trouver un test de diagnostic précoce de la maladie de Parkinson
Dr Daryl Wile,
Université de la Colombie-Britannique
Bourse de recherche clinique sur les troubles du mouvement : 50 000 $

Le neurobiologiste Daryl Wile examinera l’utilisation de la tomographie par émission de positons (TEP) pour mettre au point un test de diagnostic précoce pendant son année de boursier de recherche clinique sur les troubles du mouvement. M. Wile s’intéressera aux changements se manifestant dans le cerveau avant même l’apparition des symptômes.


Causes

Cartographie des interactions entre les principaux gènes et protéines liés à la maladie de Parkinson
Prof. Mohan Babu,
Université de Regina
Bourse de projet pilote : 45 000 $

Mohan Babu utilise des tests de dépistage génétique pour cartographier les protéines mitochondriales dans les cellules associées aux gènes liés à la maladie de Parkinson. En comprenant mieux les fonctions et les connexions physiques entre ces protéines, M. Babu espère déterminer des cibles potentielles pour de nouvelles pharmacothérapies.


Éliminer les protéines « mauvaises chaperonnes » pour trouver un remède à la maladie de Parkinson
Dr Suneil Kalia,
Université de Toronto
Bourse de projet pilote : 45 000 $

À l’aide d’un type de thérapie génique qui transmet un virus aux neurones à dopamine, Dr Kalia espère éliminer les mauvaises protéines chaperonnes et sauver les cellules cérébrales profondément impliquées dans les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.


Arrêter l’inflammation chronique dans le cerveau
Dr Kwang-Soo Kim,
Université d’Ottawa
Bourse de recherche fondamentale : 100 000 $ sur deux ans

Dr Kim examine la relation entre le gène LRRK2, qui une fois muté entraîne des formes familiales de maladie de Parkinson, et un deuxième gène appelé WAVE2 qui régule la réaction immunitaire du cerveau.


Comment un gène de la maladie de Parkinson peut changer la forme et la fonction des cellules du cerveau
Naila Kuhlmann, Université de la Colombie-Britannique
Bourse d’études supérieures : 30 000 $ sur deux ans

Mme Kuhlmann étudie la capacité des cellules du cerveau à changer de forme et de fonction en réponse à l’information reçue des autres cellules par l’intermédiaire d’intermédiaires chimiques dans le cerveau.


Équipe de protéines pro-survie capables de maintenir des cellules en vie
Dr Scott Ryan, Université de Guelph
Bourse pour nouveaux chercheurs : 90 000 $ sur deux ans

Dr Ryan a identifié une famille de protéines qui détient, pense-t-il, la clé pour maintenir les cellules à dopamine du cerveau en vie grâce à la capacité de ces protéines à aider les composantes productrices d’énergie des cellules à résister au stress.


Arrêt de la propagation de la maladie de Parkinson d’une cellule à l’autre
Omid Tavassoly, Institut neurologique de Montréal
Bourse de recherche fondamentale : 80 000 $ sur deux ans

Le biochimiste Omid Tavassoly examine la transmission des formes endommagées de la protéine alpha-synucléine de cellule à cellule. Dans la mesure où la propagation de la protéine endommagée contribue à faire progresser la maladie, les travaux de M. Tavassoly pourraient conduire à la mise au point d’une pharmacothérapie visant à ralentir voire à stopper la maladie.


Comprendre la protéine PINK1 qui contrôle la santé des cellules du cerveau
Dr Jean-François Trempe, Université McGill
Bourse pour nouveaux chercheurs : 90 000 $ sur deux ans

Dr Trempe étudie la structure et la forme de la protéine PINK1 qui joue un rôle primordial dans la forme familiale de la maladie de Parkinson. Une meilleure connaissance de la forme de cette protéine pourrait aider à mettre au point un médicament qui réparerait la protéine lorsque celle-ci est endommagée afin de l’aider à assurer ses fonctions de maintien des cellules cérébrales en bonne santé.


Détruire une protéine pour protéger contre la maladie de Parkinson
Dr Mattia Volta, Université de la Colombie-Britannique
Bourse de recherche fondamentale : 100 000 $ sur deux ans

Dr Volta s’intéresse à l’interaction entre deux gènes et les protéines qu’ils expriment et cherche à savoir si la destruction de l’une de ces protéines, la LRRK2, pourrait stopper la propagation de l’autre et mettre fin à l’agglutination des deux protéines à l’origine de la mort de cellules cérébrales critiques.


Trouble cognitif

Étudier les agrégats de protéines qui pourraient nuire aux fonctions cérébrales
Leigh Christopher, Université de Toronto
Bourse d’études supérieures : 30 000 $ sur deux ans

Leigh Christopher examine les agrégats de protéines dans les cellules du cerveau à l’aide de la technique d’imagerie cérébrale. Mme Christopher espère découvrir la raison pour laquelle ces agrégats de protéines rendent certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson plus vulnérables aux troubles cognitifs et à la démence que d’autres.


Analyse des changements dans le cerveau pour prévoir qui présente le plus de risques de démence
Alexandru Hanganu, Université de Calgary
Bourse de recherche fondamentale : 80 000 $ sur deux ans

Alexandru Hanganu analyse les changements structurels dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui souffrent de troubles cognitifs légers. À l’aide de la technologie d’imagerie et de la modélisation mathématique, M. Hanganu vise à fournir des données à un logiciel qui pourrait servir d’outil de diagnostic pour prévoir les problèmes cognitifs et éventuellement la démence.


Comment les baisses soudaines de la pression artérielle sont-elles liées aux problèmes de démence dans la maladie de Parkinson
Dr Ronald Postuma, Université McGill
Bourse de projet pilote : 40 620 $

Dr Ronald Postuma examine le lien entre les personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui souffrent également de baisses soudaines de la pression artérielle et les personnes qui seront plus tard ou sont déjà victimes de troubles cognitifs ou de démence.


Stopper le déclin cognitif sans médicaments
Jessica Trung, Université de Montréal
Bourse d’études supérieures : 30 000 $ sur deux ans

Jessica Trung étudie l’utilisation de la stimulation magnétique transuranienne pour activer les cellules et les circuits cérébraux des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Mme Trung espère que cette procédure non invasive permettra de restaurer certaines fonctions chez les personnes souffrant de troubles cognitifs légers.


Complications

Équilibre et cerveau
Dr Mark Carpenter, Université de la Colombie-Britannique
Bourse de projet pilote : 45 000 $

Dr Carpenter se propose à l’aide de la technologie d’imagerie de scanner le cerveau de personnes atteintes de la maladie de Parkinson pendant qu’elles effectuent une tâche en équilibre, dans le but de comprendre quelles structures du cerveau contrôlent l’équilibre et pourraient être réceptives aux nouveaux traitements visant à restaurer l’équilibre et à réduire les chutes.


S’attaquer au jeu pathologique : le récepteur qui pourrait détenir la solution
Paul Cocker, Université de la Colombie-Britannique
Bourse d’études supérieures : 30 000 $ sur deux ans

Paul Cocker cherche un composé pour bloquer les récepteurs D4 de la dopamine dans les cellules du cerveau dans l’espoir d’offrir une nouvelle possibilité de traitement pour prévenir les comportements compulsifs dont souffrent certaines personnes qui prennent des substituts de la dopamine pour lutter contre les symptômes de la maladie de Parkinson.


Nouveau protocole de recherche pour mettre à l’essai des médicaments qui réduisent les mouvements involontaires
Dre Camila Henriques de Aquino, Université de Toronto
Bourse de recherche clinique sur les troubles du mouvement : 50 000 $

Dre Camila Henriques de Aquino apprend à exécuter la technique de stimulation cérébrale profonde et aide également à élaborer un nouveau protocole pour mesurer l’utilisation des traitements contre la dyskinésie qui recourent à la lévodopa par intraveineuse.


Bienfaits de l’exercice et de l’apprentissage de nouvelles habiletés
Dr Julien Doyon, Université de Montréal
Bourse de projet pilote : 44 725 $

Le neuroscientifique Dr Doyon cherche à savoir si le fait de faire écouter aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson leur musique préférée pendant qu’elles font de l’exercice permet non seulement de réduire leurs symptômes de la maladie de manière durable, mais favorise également leur capacité à apprendre de nouveaux types de mouvements.


Dopamine et dyskinésie : étude de nouvelles régions du cerveau
Dr Eric Dumont, Université Queen
Bourse de projet pilote : 45 000 $

Dr Eric Dumont examine une région du cerveau appelée le noyau de la strie terminale qui reçoit, selon M. Dumont, trop de dopamine en cas de traitement aux substituts de dopamine. La diminution des niveaux de dopamine dans cette région du cerveau pourrait réduire les mouvements involontaires.


Mettre fin aux hallucinations
Dr Philippe Huot, Université de Montréal
Bourse pour nouveaux chercheurs : 89 984 $ sur deux ans

Dr Philippe Huot examine les niveaux d’une protéine particulière liée aux hallucinations visuelles dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. M. Huot testera de nouveaux médicaments qui pourraient améliorer les fonctions de cette protéine pour, espère le chercheur, prévenir et réduire les hallucinations.


Mesurer la substance blanche dans le cerveau et comprendre son influence sur la réflexion dans la maladie de Parkinson
Prof. Alex MacKay, Université de la Colombie-Britannique
Bourse de projet pilote : 45 000 $

Le physicien Alex MacKay utilise l’imagerie par résonance magnétique d’une nouvelle manière pour mesurer la substance blanche dans le cerveau et évaluer ses liens avec les difficultés à réfléchir et à raisonner éprouvées par de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson.


Qualité de vie

Marcher au rythme d’un tambour
Dre Jessica Grahn, Université de Western Ontario
Bourse de projet pilote : 44 987 $

La marche au son d’une musique très rythmée aide souvent à prévenir les blocages sur place. Dr Grahn examine si la capacité des personnes à percevoir le rythme de la musique améliore l’efficacité de cette thérapie et recommande des techniques d’utilisation de la musique pour allonger le pas et augmenter la vitesse de marche.


Musique, mouvement et leur lien dans le cerveau
Dre Jessica Grahn, Université de Western Ontario
Bourse de recherche psychosociale : 100 000 $ sur deux ans

Dre Grahn se sert de la technologie d’imagerie pour examiner le cerveau de personnes atteintes de la maladie de Parkinson pendant qu’elles écoutent de la musique et simulent la marche afin de déterminer quelles voies dans le cerveau relient le mouvement et le son et d’aider les patients à accélérer leur marche et à réduire les blocages sur place et les chutes.


Compréhension du langage et prédiction du mot suivant
Dr Ken McRae, Université de Western Ontario
Bourse de projet pilote : 40 915 $

Dr McRae examine les causes des difficultés à converser des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Si l’équipe de recherche détermine que la maladie de Parkinson nuit à la capacité de prédiction du mot suivant, de nouvelles techniques de parole ou de langage pourraient aider les thérapeutes à venir en aide aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson.


Prescrire l’activité physique comme traitement contre la maladie de Parkinson
Matthew Sacheli, Université de la Colombie-Britannique
Bourse de projet pilote : 30 000 $ sur deux ans

Matthew Sacheli étudie les effets de l’exercice sur la libération de la dopamine dans le cerveau à l’aide de la technologie d’imagerie dans le but de déterminer quelles structures cérébrales subissent les effets de l’exercice physique. Son objectif consiste à améliorer la précision des prescriptions d’activité physique établies à l’intention des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.


Planification des soins en fin de vie : enlever le fardeau au patient
Kim Jameson, Université de la Colombie-Britannique
Bourse postdoctorale de la SPC et des IRSC : 105 000 $ sur trois ans

Kim Jameson interroge des personnes atteintes de la maladie de Parkinson sur la planification des soins en fin de vie. Mme Jameson élaborera ensuite un guide à l’intention des professionnels de la santé pour consulter les patients et les aidants sur leurs valeurs, leurs souhaits et leurs opinions concernant l’intervention médicale, la gestion de la douleur, l’alimentation et l’hydratation artificielles ainsi que d’autres questions liées aux soins en fin de vie.

Neuroprotection

Exercice et oméga-3 : un moyen bon marché et accessible pour stimuler la production de dopamine dans le cerveau
Dr Frédéric Calon, Université Laval
Bourse de projet pilote : 45 000 $

Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, la combinaison de la consommation d’acides gras oméga-3 et d’exercice physique régulier pourrait contribuer à restaurer les niveaux de dopamine dans le cerveau. C’est la théorie testée actuellement par Dr Frédéric Calon à l’Université Laval.


Effet chez les femmes : l’œstrogène comme facteur de protection contre la maladie de Parkinson
Nadhir Litim, Centre hospitalier universitaire de Québec
Bourse d’études supérieures : 30 000 sur deux ans

Nadhir Litim s’intéresse aux effets bénéfiques de la pharmacothérapie qui consiste à alimenter directement en œstrogène les régions du cerveau touchées par la maladie de Parkinson. M. Litim espère pouvoir empêcher la perte de cellules cérébrales à dopamine et protéger les cellules en bonne santé des dommages.